Jeanmonod, D. (2010). Typification of the Corsican taxa in Litardiere herbarium (G). Candollea 65: 23–44. In French, English and French abstracts.
The Litardière herbarium (deposited in G) contains many types that have previously been overlooked. The aim of this work was to identify all the new Corsican taxa then to extract all the type specimens from Corsica present in that herbarium and reported by Litardière and other botanists. 97 new Corsican taxa have been identified, and for 91 taxa, 135 type specimens (including duplicates) were found. This type material has been carefully typified as 36 holo-, 49 lecto-, 2 isolecto- and 47 syntypes. 45 taxa were described by R. de Litardière himself, 30 by K. H. Zahn (for Hieracium L.), 9 by J. L. van Soest (for Taraxacum F. H. Wigg.) and 13 by other botanists (J. Arènes, J. M. C. Arvet-Touvet, J. Gamisans, R. Maire, K. Ronniger, G. Rouy, A. Saint-Yves and T. G. Yuncker). These taxa belong to 20 families and 33 genera, but about the half (48) belong to Asteraceae, and are essentially species from Taraxacum and Hieracium.
Introduction
Jeanmonod & Schlüssel (2004) ont mentionné l'acquisition par l'herbier de Genève (G) de l'herbier de René Verriet de Litardière en apportant quelques éléments d'informations comme le nombre d'échantillons provenant de Corse (9030 spécimens), la liste des collecteurs qui s'y trouvaient (64 collecteurs autres que Litardière lui-même), le nombre de taxons, ainsi que la présence de 14 nouveaux taxons décrits par Litardière lui-même sur la base d'échantillons corses. Cette étude annonçait également une recherche des spécimens type dans cet herbier.
Depuis, nous avons effectué ce travail dont nous présentons les résultats ici et nous nous sommes aperçus que Litardière avait décrit des dizaines d'autres taxons de Corse, qui nous avaient alors échappés car il s'agissait le plus souvent de taxons infraspécifiques (au rang variétal voire au rang de forme) qui n'étaient notamment pas répertoriés dans IPNI (2009). Nous avons également découvert un nombre non négligeable de types correspondants à des taxons décrits par d'autres auteurs à partir de matériaux récoltés par Litardière et présents dans son herbier. Précisons ici que l'herbier de Litardière est resté provisoirement séparé dans l'herbier de Genève dans le cadre de cette recherche des échantillons types et dans le cadre des travaux sur la flore de Corse. Néanmoins il sera prochainement fusionné à la collection générale et doit être mentionnée comme collection «G». Dans ce texte, nous employons la notion d'«herbier de Litardière» dans le sens de l'ancien herbier de Litardière, non comme herbier séparé dans la structure des herbiers genevois.
Face à cette richesse insoupçonnée et donc méconnue, nous avons décidé de typifier intégralement le matériel présent dans la partie Corse de l'herbier de Litardière. Rappelons ici brièvement que Litardière s'est également beaucoup intéressé à d'autres régions comme le Maroc, mais également à des groupes particuliers comme le genre Festuca L. dans lequel il a décrit de nombreux taxons. Ces échantillons et ces types se trouvent dans une partie encore non montée de cet herbier et ne font donc pas partie de cette recherche. Précisons également que Litardière a décrit quelques taxons à partir de matériaux qui n'appartenaient pas à son herbier, mais qu'il a manifestement vus dans d'autres herbiers, notamment celui de Burnat (G-BU). Ces taxons ne font pas non plus partie de cette étude. En revanche nous avons pris en compte et mentionné les taxons que Litardière décrit à partir d'échantillons récoltés par des auteurs tels que P. Cousturier, G. Malcuit ou d'autres qui envoyaient régulièrement leurs échantillons à Litardière. Dans ce cas, nous citons évidemment les échantillons types qui se trouvent dans l'herbier de Litardière.
Cette recherche dans l'herbier Litardière découle aussi du fait que cet herbier est resté durant près de 40 ans totalement inaccessible dans la maison familiale de Litardière. Les auteurs intéressés par les échantillons types que renfermait cet herbier ont été obligés de rechercher des doubles dans d'autres herbiers. Certains auteurs comme Döll (1973) ont mentionné les holotypes probables dans l'herbier Litardière et indiqués les doubles comme isotypes. D'autres comme Gamisans (1972), Kerguélen (1983), Kerguélen & Plonka (1988) ont préféré lectotypifier sur les doubles qu'ils avaient sous les yeux. Face à cette situation, il nous paraissait important de mettre à disposition de la communauté scientifique les échantillons types disponibles et visibles de l'herbier de Litardière, enfin accessible à G.
On pourrait s'interroger sur l'intérêt de typifier et mettre en avant des taxons dont la valeur taxonomique n'est parfois plus du tout reconnue (de nombreuses formes ou variétés). Nous savons toutefois par expérience que la localisation des types (surtout infraspécifiques), quand elle s'avère nécessaire lors d'une étude, est une tâche souvent extrêmement difficile et chronophage et que, d'autre part, certains de ces taxons infraspécifiques peuvent se révéler a posteriori fort intéressants lors de traitements monographiques approfondis: c'est le cas ici notamment de Agropyron latronum var. orsinii Litard. qui est actuellement reconnu au rang spécifique sous le nom de Elytrigia corsica (Hackel) J. Holub, de Festuca ovina var. briquetii St.-Yves & Litard. reconnu actuellement sous le nom de F. alfrediana Foggi & Signorini, de Festuca ovina var. litardierei St-Yves reconnu au rang spécifique sous le nom de F. gamisansii Kerguélen, de Scabiosa columbaria var. corsica Litard. reconnu actuellement sous le nom de S. corsica (Litard.) Gamisans, de Aquilegia bernardii var. minor Litard. reconnu actuellement sous le nom de A. litardierei Briq. Nous avons donc pris le parti de prendre en compte tous les taxons, quel que soit leur niveau taxonomique et quelle que soit leur valeur taxonomique actuelle. Nous sommes d'ailleurs persuadés que ce travail se révèlera utile par la suite, tant pour les floristes corses que pour d'autres taxonomistes spécialistes de tel ou tel groupe.
Méthodologie
Pour trouver les échantillons types présents dans l'herbier de Litardière, nous avons utilisé quatre méthodes:
nous avons épluché toutes les publications de Litardière concernant peu ou prou la Corse (49 références), page par page (on trouvera une liste quasi exhaustive des 164 publications de Litardière dans Malcuit (1958) et Guinochet (1958));
nous avons repris la liste intégrale des taxons endémiques de Corse pour vérifier lesquels étaient décrits à partir d'échantillons de Litardière;
nous avons extrait les données contenant le nom de Litardière dans IPNI (2009);
nous avons recherché dans notre base de données «Flora Corsica» tous les noms liés à Litardière et nous avons fait divers autres pointages à partir de notre propre connaissance de la flore corse.
Nous avons ainsi identifié 45 taxons décrits validement par Litardière lui-même, seul ou en collaboration avec d'autres auteurs comme A. Saint-Yves, E. Simon, F. von Tavel ou K. H. Zahn (voir Litardière, 1908, 1909, 1919, 1922, 1924, 1928, 1930, 1937, 1948, 1949, 1953; Litardière & Simon, 1921; Briquet & Litardière, 1936, 1938, 1955), mais aussi 52 taxons décrits par d'autres à partir d'échantillons de l'herbier de Litardière. Ces descriptions se trouvent soit dans des articles de Litardière (Maire in Briquet & Litardière, 1936; Yuncker in Briquet & Litardière, 1955; Ronniger in Litardière, 1948; Saint-Yves in Litardière, 1922), soit dans des articles à leur propre nom (Briquet, 1910; Rouy, 1909; Van Soest, 1957; Zahn, 1921–1923; Arènes, 1946, 1950; Gamisans, 1972).
Nous avons ensuite recherché les échantillons types dans l'herbier de Litardière, sachant que si certains étaient dûment mentionnés dans la diagnose comme étant présents dans l'herbier de Litardière, d'autres ne comportaient pas d'indications suffisamment précises pour le savoir, et d'autres enfin étaient clairement mentionnés comme provenant d'autres herbiers (mais cela n'excluait pas nécessairement que des doubles ne puissent se trouver dans l'herbier de Litardière). Il faut également dire que Litardière citait, dans ses publications les plus récentes, exactement le ou les échantillons qui lui ont servi pour la description mais que dans certains cas (souvent les plus anciennes publications) les mentions sont très vagues (par exemple pour Festuca ovina var. litardierei). Dans ces derniers cas les mentions précises des étiquettes nous paraissent particulièrement utiles.
Résultats
Sur les 97 taxons recherchés, 91 ont été trouvés (93,8%). Les six autres n'ont pas été trouvés bien que le protologue indique dans chaque cas «in Hb. de Litardière». L'un (Hieracium insulanum Litard.) est présent dans l'herbier de Litardière sous la forme d'une photographie et l'original a de fait été localisé à Grenoble (GRM-AT) dans l'herbier d'Arvet- Touvet (Tison, comm. pers.). Deux autres (Arctium L.) ont probablement été prêtés et jamais rendus à Litardière puisque les fourres existent mais sont vides et les trois derniers restent introuvables malgré nos recherches (voir ci-dessous). Ont-ils été prêtés par Litardière de son vivant? Ont-ils été détruits avant que nous héritions de cet herbier? Sont-ils passés inaperçus lors de la séparation des plantes corses et sont-ils encore présents dans la partie non montées de l'herbier? Ont-ils été mal classés? Il nous paraît impossible de répondre pour l'heure. Il nous paraît hasardeux et prématuré de les déclarer disparus en vue d'une éventuelle néotypification. Nous laissons le soin à d'éventuels monographes intéressés de poursuivre la recherche pour les localiser. Par ailleurs, parmi les types retrouvés, 2 échantillons de Taraxacum F. H. Wigg. sont fortement endommagés, voire totalement détruits, par les insectes.
Bien que cela concerne 91 taxons retrouvés, le nombre de planches d'échantillons types s'élève à 135 du fait que ce matériel type est parfois composé de plusieurs planches provenant de diverses localités (syntypes). Nous n'avons pas compté les paratypes dans ce chiffre et dans cette étude. Sur l'ensemble de ces types, plusieurs ne sont toutefois représentés que par un seul échantillon et nous les considérons donc comme l'holotype, pour autant que la diagnose ne porte l'indication que d'une seule récolte. D'autres sont représentés par plusieurs échantillons, voire plusieurs récoltes. Précisons ici que lorsque nous avons reçu l'herbier de Litardière celui-ci était non monté, à savoir que les échantillons d'une récolte étaient libres entre des journaux ou d'autres types de fourres papier. Cela rend difficile l'application de l'article 8.2 de Mcneill & al. (2006), qui spécifie qu' «un spécimen peut être composé de plusieurs petites plantes […] monté sur une unique feuille d'herbier ou préparation équivalente telle qu'une boîte, un paquet, un bocal ou une préparation microscopique». A notre sens, les échantillons concernés n'étaient ni «petits» ni «montés» sur une «unique feuille ou préparation équivalente». Nous avons donc estimé qu'il fallait lectotypifier le matériel composé de plusieurs pieds, même si ceux-ci paraissaient relativement homogènes. Nous n'avons considéré d'holotype que lorsque le matériel n'était composé que d'une seule entité (fragment ou plante entière) ou de plusieurs fragments pouvant être considérés comme issus d'un même pied.
Nous avons décidé, autant que possible, de lectotypifier nous même le matériel qui devait l'être, compte tenu de notre expérience de la flore Corse. De plus nous sommes en train de faire la monographie des Cichorioideae de Corse dans le cadre des «Compléments au Prodrome de la Flore Corse». Or la moitié de ces types concerne ce groupe, d'où la nécessité de cette typification. Quelques types posent des problèmes particuliers que nous évoquerons cas par cas. Pour les Hieracium L., nous avons souvent demandé l'avis de J.-M. Tison, spécialiste de ce genre qu'il est en train de traiter pour les «Compléments au Prodrome de la Flore Corse».
Lorsque l'étiquette d'herbier correspondait parfaitement à l'indication du protologue et qu'il n'y avait qu'un seul échantillon, nous nous sommes contentés d'indiquer qu'il s'agissait de l'holotype en donnant simplement les informations portées sur l'étiquette. En ce qui concerne les plantes décrites par d'autres auteurs que Litardière, mais citant des récoltes de Litardière, nous nous sommes naturellement interrogés s'il ne s'agissait pas simplement de doubles, non nécessairement vus par l'auteur du protologue. De fait tous ces échantillons, notamment les très nombreux échantillons de Hieracium cités par Zahn et ceux de Taraxacum cités par van Soest, portent la détermination et la signature de l'auteur. Il s'agit donc manifestement du matériel type. En ce qui concerne Zahn, rappelons ici que la plus grande partie de sa collection de Hieracium était à Berlin et a été détruite lors des bombardements. En conséquence nous avons lectotypifié sur le matériel original de Litardière vu par Zahn. En ce qui concerne van Soest, son herbier est à Leiden (L) et le matériel est visible au travers de leur site ( http://www.nationaalherbarium.nl/virtual). Quelques planches de Taraxacum sont des doubles ou des fragments du matériel envoyé par Litardière et qui a servi aux descriptions de nouveaux taxons mentionnés ici. Cela est systématiquement indiqué par van Soest qui a vu l'ensemble du matériel de Litardière mais n'a gardé pour lui que des fragments ou parfois un pied entier. Par la suite, Döll (1973) a vu ce matériel et considéré dans sa monographie qu'il s'agissait d'isotypes en indiquant que les holotypes se trouvaient dans l'herbier de Litardière qu'il n'a manifestement pas vu puisque l'herbier était inconsultable à cette époque. Cette présupposition de Döll est toutefois parfois inexacte dans le sens où une lectotypification est parfois nécessaire, soit dans le cas de la présence de syntypes, soit dans le cas où l'holotype de l'herbier de Litardière est détruit.
L'ensemble de cette typification est présentée ci-dessous en distinguant les trois groupes classiques: Pteridophytes, Monocotylédones et Dicotylédones, puis à l'intérieur de chacun de ces groupes en listant les taxons par ordre alphabétique successif des familles, genres, espèces et taxons infraspécifiques sous le nom original de leur description (et non pas sous leur nom actuellement reconnu). Nous avons volontairement maintenu les quadrinômes lorqu'ils étaient utilisés dans le protologue original, car ils sont le reflet de la conception taxonomique de l'auteur. Ils permettent de comprendre la conception taxonomique actuelle. Ainsi le quadrinôme «Asplenium fontanum (L.) Bernh. subsp. foresiacum (Le Grand) Christ var. deltoideum Litard. & Tavel» permet de constater que la var. deltoideum était bien considéré par ces auteurs comme un taxon sous foresiacum, ce qui est toujours le cas aujourd'hui puisque ce taxon est actuellement inclus dans Asplenium foreziense Magnier. L'emploi du strict trinôme Asplenium fontanum var. deltoideum Litard. & Tavel ne laisserait pas percevoir cette conception. Ceci posé, nous plaçons entre parenthèses les noms «intermédiaires» dans les quadrinômes afin de retrouver une forme classique de noms de taxon et de permettre la recherche d'images (voir ci-dessous).
Les citations d'étiquettes reprennent la formulation originale concernant la localité, l'altitude et autres données liées à la station, la date, le collecteur et son numéro. Le texte original complet ainsi que celui des autres étiquettes ou autres éléments (dessins, photos,…) accompagnant la planche (et permettant notamment de voir les déterminations successives et les annotations sur le matériel type) sont visibles sur les photos directement disponibles sur le site des Conservatoire et Jardin botaniques de Genève. En effet, toutes ces planches ont été scannées et sont visibles aujourd'hui ( http://www.ville-ge.ch/cjb/bd.php). De plus, toutes ces planches ont été enregistrées dans la base de données des herbiers de Genève (G) et le numéro de code-barre est systématiquement indiqué ci-dessous sous la forme de «G00XXXXX».
Un élément qui nous a frappé lors de cette typification est la présence d'erreurs de transcription que fait Litardière sur ces étiquettes, en ce qui concerne les chiffres et notamment les dates. Nous avons pu constater que Litardière faisait d'abord des étiquettes brèves (ce sont celles que nous avons retrouvé dans les paquets les plus récents de ses récoltes, qu'il n'a pas eu le temps de classer), avant de les recopier sur des étiquettes préimprimées avec l'en-tête «HERBIER R. DE LITARDIÈRE». C'est certainement à ce moment qu'il se trompait en mettant parfois une date différente à sa récolte (cas constaté pour Asplenium fontanum var. deltoideum, A. xtrojani Litard., Sedum dasyphyllum var. glaucum Litard., Daphne gnidium f. angustifolium Litard. et D. gnidium f. latifolium Litard.) ou une référence mal numérotée (cas pour Ranunculus clethraphilus Litard.).
Détails des types des noms de taxons corses dans l'herbier de Litardière
Pteridophytes
Aspleniaceae
Asplenium fontanum [subsp. foresiacum (Le Grand) Christ] var. deltoideum Litard. & Tavel in Ann. Soc. Linn. Lyon ser. 2, 70: 127. 1924.
Holotypus: «Massif du Cinto: Asco, rochers porphyriques à Cerviareccio, rive g. du Strancianone», 780 m env., 26.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00100161] !).
La planche est composée d'une seule touffe fertile (correspondant à la photo du protologue) accompagnée de quatre frondes détachées, très probablement issues de la touffe. On remarquera que Litardière et Tavel indiquent la date du 23 juillet 1921 dans le protologue, mais celle du 26 juillet sur l'étiquette.
Ce taxon est actuellement implicitement inclus dans Asplenium foreziense Magnier par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Asplenium xtrojani Litard. in Ann. Soc. Linn. Lyon ser. 2, 70: 127. 1924.
Holotypus: «Massif du Cinto: Asco, rochers porphyriques à Cervarieccio, rive g. du Strancianone», 780 m env., 23.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00100162] !).
La planche est composée de plusieurs frondes détachées (dont quatre plus ou moins entières et d'autres sous forme de fragments) qui paraissent toutes provenir de la même plante, ce que laisse entendre le protologue: «dédié à M. R. J. B. Trojani, d'Asco, qui l'a recueilli dans une fente de rocher d'un accès difficile». Les deux frondes photographiées dans le protologue ne sont plus entières dans le matériel d'herbier en question. On remarquera que Litardière indique la date du 26 juillet 1921 dans le protologue, mais celle du 23 juillet sur l'étiquette. Comme celle-ci indique aussi la date de la publication du protologue, il est évident qu'il a remplacé l'étiquette originale par celle-ci et qu'il a fait une erreur de date en la reproduisant (une inversion de date avec celle du taxon précédent!).
Ce taxon est reconnu comme hybride d'A. adiantumnigrum L. x A. obovatum subsp. billotii (F. W. Schultz) O. Bolos & al. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Dryopteridaceae
Dryopteris filix-mas [var. nevadensis (Boiss.) Litard.] f. rotundata Litard. & Tavel in Ann. Soc. Linn. Lyon ser. 2, 70: 124. 1924.
Lectotypus (désigné ici): «Asco, rochers au Fornello di Grosso», 1060 m, 22.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00100163] !, exemplaire désigné par « *»).
Le matériel de la chemise (une planche et deux intercalaires) porte une détermination de Tavel. Il est formé d'au moins deux touffes bien distinctes (l'une à frondes courtes, <14 cm, l'autre à longues frondes, 30–40 cm) et de plusieurs autres frondes détachées. Nous avons choisi comme lectotype la fronde photographiée dans le protologue, facilement reconnaissable dans le matériel, bien que partiellement amputée de quelques fragments.
Ce taxon est une forme sans valeur taxonomique de D. tyrrhena Fraser-Jenk. & Reichst.
Monocotyledones
Iridaceae
Romulea ramiflora [subsp. rollii (Parl.) Litard.] subvar. bicolor Litard. in Bull. Soc. Bot. Provence Centr. Corse 15: 5. 1919.
Lectotypus (désigné ici): «Bonifacio, quartier de Sarelli», III.1918, Stefani, J. s.n. (G [G00100164] !, échantillon désigné par « * »).
Dans son protologue, Litardière indique: «M. Stefani a récolté […] la subvar. bicolor à la Piantarella et à Sarelli». Toutefois la seule planche d'herbier correspondant à ce protologue est une récolte de Stefani à Sarelli. Le matériel présent est composé de six pieds fleuris complets avec bulbe. Il est homogène et nous avons choisi l'échantillon précité car sa fleur est celle qui présentait encore suffisamment de couleurs pour confirmer la description donnée dans le protologue.
Ce taxon est implicitement inclus dans R. columnae subsp. rolli (Parl.) Marais par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Romulea ramiflora [subsp. rollii (Parl.) Litard.] subvar. luteola Litard. in Bull. Soc. Bot. Provence Centr. Corse 15: 5. 1919.
Lectotypus (désigné ici): «Bonifacio, entre le phare et le sémaphore de Pertusato», III.1918, Stefani, J. s.n. (G [G00100165] !, échantillon désigné par « *»).
Dans son protologue, Litardière indique: «M. Stefani a récolté la subvar. typica au Cap de Pertusato, entre le phare et le sémaphore, à la Piantarella et à Sarelli; la subv. luteola dans les mêmes localités et aussi à Spinella». Toutefois la seule planche d'herbier correspondant à ce protologue est une récolte de Stefani entre le phare et le sémaphore de Pertusato. Il n'est guère possible de savoir s'il avait reçu d'autres échantillons ou seulement des indications des lieux de récoltes. Le matériel est composé de 12 pieds fleuris complets avec bulbe. Il est relativement homogène et nous avons choisi l'échantillon précité car sa fleur a bien gardé les couleurs qui correspondent en tout point à la description originale.
Ce taxon est implicitement inclus dans R. columnae subsp. rolli (Parl.) Marais par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Romulea ramiflora [subsp. rollii (Parl.) Litard.] subvar. violacea Litard. in Bull. Soc. Bot. Provence Centr. Corse 15: 5. 1919.
Lectotypus (désigné ici): «Bonifacio, la Piantarella», III.1918, Stefani, J. s.n. (G [G00100166] !, échantillon désigné par « * »).
Dans son protologue, Litardière indique: «M. Stefani a récolté […] la subv. violacea à la Piantarella». La seule planche d'herbier correspondant à ce protologue est composée de deux pieds fleuris complets avec bulbe dont un seul a une fleur bien développée et encore nettement teintée de violet. C'est celuici que nous avons choisi.
Ce taxon est implicitement inclus dans R. columnae subsp. rolli (Parl.) Marais par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Poaceae
Agropyron latronum var. orsinii Litard. in Candollea 11: 188. 1948.
Lectotypus (désigné ici): «St. André-de-Bozio, garrigues des pentes de Ragina, sur serpentine», 760–780 m, 28.VII. 1946, Litardière, R. de s.n. (G [G00100167]!, échantillon désigné par «*»).
Le matériel est composé de 18 touffes ou fragments de touffes très homogènes dans ses caractéristiques morphologiques. Nous avons choisi une touffe bien développée avec plusieurs inflorescences, correspondant parfaitement à la diagnose originale.
Ce taxon est actuellement considéré comme bonne espèce dans le genre Elytrigia L. sous le nom de Elytrigia corsica (Hackel) J. Holub par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Agrostis alba [subsp. scabrida Maire] subvar. malcutiana Litard. in Candollea 7: 231. 1937.
Holotypus: «Grande île Lavezzi, pelouses sur sol sablonneux granitique à l'intérieur de l'île», 26.VII.1936, Malcuit, G. s.n. (G [G00100168]!).
Cette planche correspond parfaitement à la récolte indiquée par Litardière dans son protologue. Le matériel est composé de trois chaumes probablement issus du même pied. Nous considérons donc qu'il s'agit de l'holotype. Il est accompagné d'un dessin intitulé «sommet de la glumelle».
Ce taxon est implicitement inclus dans A. stolonifera var. scabriglumis (Boiss. & Reut.) C. E. Hubb. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Avena elatior [var. sardoa (Em. Schmid) Litard.] subvar. glabriflora Litard. in Bull. Hors Sér., Soc. Hist. Nat. Afrique N. 2: 205. 1949.
Lectotypus (désigné ici): «Forêt de Carozzica, rive dr. de la rivière, pineraie», vers 1000 m, 12.VII.1939, Malcuit, G. s.n. (G [G0078052]!).
Litardière ne désigne pas précisément de matériel type pour ce taxon comme pour le suivant, se contentant d'un «le subvar. Soleirolii paraît moins fréquent que le subvar. glabriflora; jusqu'ici nous n'en avons vu des échantillons que de Corse et de Sardaigne; en Corse il croît avec le subvar. glabriflora».
Le matériel disponible dans l'herbier Litardière est composé d'une planche de Corse et d'une autre d'Espagne. Nous avons choisi pour lectotype l'échantillon en provenance de Corse qui est en bon état et correspond parfaitement à la diagnose originale. L'échantillon d'Espagne (Sa Segura récolté par Reverchon en 1906 et également présent dans l'ex Hb. Litardière) est considéré comme un syntype.
Ce taxon représente une variation sans valeur taxonomique de Arrhenatherum elatius subsp. sardoum (Em. Schmid) Gamisans.
Avena elatior [var. sardoa (Em. Schmid) Litard.] subvar. soleirolii Litard. in Bull. Hors Sér., Soc. Hist. Nat. Afrique N. 2: 205. 1949.
Lectotypus (désigné ici): «Forêt de Manganello, au dessus de Guagno», 1400 m env., 12.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G0078054]!).
Syntypi: «Ghisoni, forêt dle de Marmano», 15.VII.1899, Litardière, R. de s.n. (G [G0078055]!); «Monte Grosso, rochers au-dessus de La Fontanella», 1570 m env., 21.VII. 1908, Litardière, R. de s.n. (G [G0078053]!).
Voir remarque sur le taxon précédent. Le matériel disponible comporte plusieurs planches portant une détermination sous ce nom et datant de 1948. Nous avons choisi pour lectotype un échantillon en bon état et correspondant parfaitement à la diagnose originale.
Ce taxon représente une variation sans valeur taxonomique de Arrhenatherum elatius subsp. sardoum (Em. Schmid) Gamisans.
Danthonia decumbens var. pumila Litard. in Bull. Soc. Régionale Bot. 19: 158. 1907.
Lectotypus (désigné ici): «Pelouses tourbeuses desséchées au bord du lac de Creno», 1200 m, 11.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00100155]!, exemplaire désigné par «*»).
La planche est formée de 11 pieds de morphologie très semblable. Nous avons choisi un pied fleuri correspondant parfaitement à la description du protologue.
Ce taxon est implicitement inclus dans D. decumbens (L.) DC. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Festuca dertonensis subvar. hirsuta Litard. in Candollea 7: 232. 1937.
Lectotypus (désigné ici): «Cistaie à g. de la route de Bastia, un peu après l'embranchement de la route du cimetière», 450–460 m, 23.V.1935, Litardière, R. de s.n. (G [G00100169]!, échantillon désigné par «*»).
Le protologue n'indique qu'une seule récolte dont nous avons retrouvé le matériel composé de neuf pieds fleuris distincts, complets avec leur base comportant des racines, composé chacun d'un, deux ou trois chaumes. Bien que légèrement hétérogènes dans la taille des chaumes, des feuilles et des inflorescences, tous présentent la pilosité caractéristique indiquée par Litardière dans sa diagnose.
Ce taxon est implicitement inclu dans Vulpia myuros subsp. longiaristata (Willk.) Hayek par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Festuca ovina var. briquetii St-Yves in Litard. in Litard. in Bull. Soc. Sci. Hist. Nat. Corse 42: 201. 1939.
≡ F. alfrediana Foggi & Signorini in Parlatorea 2: 10. 1977.
Syntypi: «Monte Cardo, rochers», 2450 m, 26.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G0078056]!); «Sommet du Mte San Pietro», 1766 m, 6.VII.1906, Litardière, R. de s.n. (G [G0078057]!); «Monte Cinto, rochers versant S.», vers 2400 m, 30.VII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G0078058]!); «Capo al Berdato, rochers du sommet», 2586 m, 9.VIII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G0078059]!).
Ce taxon est actuellement reconsidéré au rang spécifique et reconnu comme tel par Jeanmonod & Gamisans (2007). Festuca ovina var. briquetii a été lectotypifié par Kerguélen & Plonka (1988) sur un échantillon de Chabert in Herb. Saint- Yves (G). Toutefois Litardière indique dans son protologue sept autres échantillons dont quatre provenant de ses propres récoltes. Nous les avons tous retrouvé dans son herbier et tous portent une détermination de Saint-Yves. Ce sont donc des syntypes que nous citons ci-dessus.
Festuca ovina [subsp. ingesta Hackel] var. litardierei St-Yves in Bull. Soc. Bot. France 72: 996. 1926.
≡ F. gamisansii Kerguélen in Lejeunia 120: 95. 1987.
Lectotypus (désigné ici) : «Asco, vallée de Pinnera, l'Alba riccia, rochers», 1100–1500 m, 21.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G0078060]!).
Syntypi: «Mte Cinto, graviers entre Lozzi et la bergerie de Cesta», 1300 m env., 4.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00078075]!); «Bocca Valle Bona, graviers», 1908 m, 21.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00078076]!); «Asco, Forcado, rocailles», 1650–1700 m, 21.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00078077]!; «Asco, rochers à droite de la cascade de Grotella», 1100 m env., 23.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00078078]!); «Asco, vallée de Violini, rive droite, rochers», 1000– 1100 m, 25.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00078 079]!); «Asco, Capo al dente, versant N., rocailles», 1870 m env., 21.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00078 080]!); «Asco, Capo al Berdato, rochers du sommet», 2586 m, 9.VIII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G000 78081]!); «Evisa, Col de Sevi», 1094 m, 18.VI.1914, Ronniger, K. s.n. (G [G00078082]!); «Lozzi Ravins isolés dans les pâturages sur la droite», environ 1100 m, VI.1912, Cousturier, P. s.n. (G [G00078083]!).
Ce taxon est actuellement reconsidéré au rang spécifique et reconnu comme tel par Jeanmonod & Gamisans (2007). Festuca ovina var. litardierei a été lectotypifié par Kerguélen & Plonka (1988) sur un échantillon de Litardière de Paris car, écrivent-ils, l'herbier original de Litardière était inconsultable. Cet échantillon de Paris doit être considéré comme un isolectotype.
Il existe par ailleurs neuf échantillons syntype dans l'herbier Litardière et un échantillon syntype présent à G (non cité ici), qui portent tous des déterminations de Saint- Yves et, pour la plupart, des dessins de coupes de feuille.
Festuca rubra [subsp. rubra] var. cyrnea St.-Yves & Litard. in St.-Yves in Bull. Soc. Bot. France 71: 122. 1924.
≡ F. cyrnea (St.-Yves & Litard.) Markgr.-Dann. in Bot. J. Linn. Soc. 76: 327. 1978 [nomen inval.].
≡ F. cyrnea (St.-Yves & Litard.) Signorini, Foggi & E. Nardi in Taxon 52: 593. 2003.
Lectotypus (désigné ici): «Cap Corse: Rochers entre le Mte della Cipolla et le Mte Canneto», 1100 m env., 17.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00078069]!).
Syntypi: «Cap Corse: Rochers humides entre le Mte della Cipolla et le Mte Canneto, versant O», 1120 m env., 17.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00078070]!); «Cap Corse: Mte della Cipolla verst S., pelouses rocailleuses», 950–1100 m, 17.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00078071]!).
Ce taxon est actuellement reconsidéré au rang spécifique et reconnu comme tel par Jeanmonod & Gamisans (2007). Festuca rubra var. cyrnea a été lectotypifié par Kerguélen (1983) sur un échantillon de Litardière présent à Genève (G) mais qui était un double de celui de l'Herbier Litardière, à l'époque sis à Bellerive-sur-Allier et inconsultable.
Festuca rubra subvar. marchionii Litard. & St.-Yves in Candollea 5: 155. 1932.
Holotypus: «Massif du S. Pedrone: Pentes terreuses du Peddi Mozzo, exp. N.-W.», 1210 m, 20.VIII.1930, Litardière, R. de s.n. (G [G00078073]!).
Le matériel est composé d'une enveloppe avec plusieurs fragments qui semblent tous provenir de la même touffe. Nous considérons donc que l'ensemble forme l'holotype. Ce taxon est rattaché à F. cyrnea (St.-Yves & Litard.) Signorini & al. mentionné ci-dessus (Portal, 1999).
Festuca vizzavonae Ronniger in Verh. Zool.-Bot. Ges. Wien 68: 226. 1918 [nomen rejic.].
Isolectotypus: «Col de Vizzavona», 1200 m, 25.VI.1914, Ronniger, K. s.n. (G [G00078072]!).
Festuca vizzavonae a été lectotypifié par Foggi & Signorini (1997: 130) sur un échantillon de Ronniger présent à W. L'herbier de Litardière contient un double de cette récolte. Ce taxon doit être rattaché à F. cyrnea (St.-Yves & Litard.) Signorini & al. mentionné ci-dessus. Bien qu'antérieur à ce dernier, le nom de F. vizzavonae a été rejeté car mal appliqué (voir Signorini & al., 2003).
Dicotyledones
Apiaceae
Seseli bocconei subsp. praecox Gamisans in Candollea 27: 49. 1972.
Isolectotypus: «Rochers au S. de la plage de Porto», 8.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00100170]!).
Dans sa diagnose, Gamisans a choisi comme holotype un double de Litardière présent à MPU-Simon. Il indiquait toutefois un isotype probable (avec «?» dans le protologue) dans l'herbier de Litardière. C'est cet échantillon (1 seul pied sur la planche) que nous avons retrouvé.
Ce taxon est reconnu sous le nom de S. praecox (Gamisans) Gamisans par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Asteraceae
Centaurea xaellenii J. Arènes in Bull. Mus. Natl. Hist. Nat. ser. 2, 18: 179. 1946.
Holotypus: «Aleria: Mündung des Tavignano, Sandplatz am Fluss», 4.VIII.1933, Aellen, P. s.n. (G [G00000688]!).
Cette typification a déjà été publiée par Jeanmonod & al. (2004). La planche comporte une lettre portant la description complète, en français, de la plante, description qui est reprise en latin dans la diagnose publiée. Elle ne porte par ailleurs qu'un seul échantillon comme indiqué dans le protologue.
Hieracium adriaticum subsp. aitonense Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1443. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Forêt d'Aitone, près la maison de cantonniers de Catagnone», 1200 m env., 27.VII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000390]!, exemplaire de gauche désigné par «*»).
Il n'y a qu'une seule planche composée de deux pieds. Nous avons choisi l'exemplaire de gauche.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007). Il est placé en synonymie de Pilosella visianii F. W. Schultz & Sch. Bip. par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium adriaticum subsp. caricinoides Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1443. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Forêt d'Aitone, près de la maison de cantonniers de Catagnone», 1200 m env., 27.VII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000391]!, exemplaire désigné par «*»).
Il n'y a qu'une seule fourre avec deux planches et trois pieds. Nous avons choisi cet exemplaire comme lectotype parce que c'est le seul présentant une inflorescence complète.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007). Il est placé en synonymie de Pilosella visianii F. W. Schultz & Sch. Bip. par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium amplexicaule [subsp. chenevardianum Zahn] subvar. elatum Litard. & Zahn in Litard. & Malcuit, Contr. Phytosoc. Corse, Massif Renoso: 135. 1926.
Lectotypus (désigné ici): «Massif du Renoso: vallée du torrent de Pozzi, rive dr., haute forêt de Marmano, abrupt rocheux sous les hêtres, Exp. N. E.», 1610 m env., 10.VIII. 1925, Litardière, R. de s.n. (G [G00078063]!, exemplaire désigné par «*»).
Syntypus: «Massif du Renoso: vallée du torrent de Pozzi, haute forêt de Marmano, rochers frais et ombragés à la cascade», 1610 m env., 10.VIII.1925, Litardière, R. de s.n. (G [G00078074]!).
Le matériel type est composé de deux fourres, l'une avec deux planches, l'autre avec quatre planches, soit un total de neuf pieds. Ce matériel est homogène et nous avons choisi un échantillon en bon état, correspondant parfaitement à l'ensemble des éléments de la diagnose et présent dans la fourre contenant la diagnose originale de Litardière.
Ce taxon est non reconnu et implicitement inclus dans H. amplexicaule subsp. chenevardianum Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007), ainsi que par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium amplexicaule [subsp. blancii (J. Serres) Zahn] var. spisciense Zahn in Engl., Pflanzenr. 77: 728. 1921.
Holotypus: «Bords du torrent non loin de la fontaine de Petrosa, au dessous des bergeries de Spiscie», 1480 m env., 27.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000411]!).
La planche, qui porte la détermination de Zahn, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est non reconnu et implicitement inclus dans H. amplexicaule subsp. pseudocerinthoides (Arv.-Touv.) Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007), ainsi que par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium florentinum [subsp. hirsuticeps Nägeli & Peter] var. tavignanum Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1404. 1923.
Holotypus: «Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, près Corte», 550 m env., 6.VI.1919, Aylies, J. s.n. (G [G00000471]!).
La planche, qui porte la détermination de Zahn, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est reconnu sous le nom de H. piloselloides subsp. tavignanum (Zahn) Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007) et sous le nom de Pilosella piloselloides subsp. praealta (Gochnat) S. Braüt. & Greuter par GREUTER & RAAB-STRAUBE (2008).
Hieracium fulvisetum [subsp. fulvisetum] var. leucochaetium Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1465. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Massif du San Pietro: Mte Piano Maggiore, bois de hêtres», 1550 m env., 2.VIII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00000423]!, échantillon désigné par «*»).
La planche, qui porte la détermination de Zahn, est formée de deux pieds très semblables, dont l'un en début de floraison et l'autre avec un capitule en début de fructification. Nous avons choisi le second qui est à gauche sur la planche d'herbier.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. fulvisetum Bertol. subsp. fulvisetum par Jeanmonod & Gamisans (2007), et dans Pilosella fulviseta (Bertol.) Soják par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium fulvisetum subsp. pseudostyppinum Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1465. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Forêt de Poulberella, entre la Punta all'Aya et les bergeries de Padule, N.O. de Corte», 14.VII.1918, Aylies, J. s.n. (G [G00000424]!).
Zahn indique deux localités dans sa diagnose, l'une à Corte (récolte de Bernoulli), l'autre dans la forêt de Poulberella (récolte d'Aylies). Nous n'avons trouvé que la planche de la seconde dans l'herbier de Litardière. Son unique échantillon correspond parfaitement à la diagnose, nous l'avons donc choisi comme lectotype.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007), et considéré comme synonyme de Pilosella fulviseta (Bertol.) Soják par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium insulanum Litard. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 19: 56. 1909.
Litardière (1908) décrit cette plante sous le nom de «H. insulare Arv.-Touv.» [non Rouy], avant de la renommer H. insulanum (Litardière, 1909: 19).
Holotypus: La planche présente dans l'herbier de Litardière ne comporte qu'une photo de l'échantillon. L'étiquette est la suivante: «HERBIER RENÉ DE LITARDIÈRE (section Pulmonaroidea Koch groupe Oreadea - cauligera A. T.) Hieracium insulanum nobis (H. insulare A.T.! in Litt.) nov. sp. Corse: Lisière de la Forêt de Valdoniello. 1000 m env. 5.VII.1907 Leg. ipse» accompagnée d'une seconde étiquette indiquant: «Obs. Si vous ne pensez pas retourner en Corse et pouvoir retrouver cette plante je crois qu'il conviendrait de la réserver pour mon herbier et de m'en faire retour, quand vous en aurez pris connaissance / Arv. Touv.».
De fait, ce spécimen se trouve dans l'herbier personnel d'Arvet-Touvet (GRM-AT) comme me l'a communiqué J.-M. Tison, avec une photo de cette planche. Il s'agit bien du même spécimen que sur la photo mentionnée ci-dessus. Pourtant ce spécimen porte l'étiquette «HERBIER ARVET-TOUVET Hieracium venustum A.T. (H. insulare et H. insulanum de Litardière) Corse: forêt de Valdoniello (Niolo); alt. 1000 m; 5 Jt 1907; (de Litardière) Arvt.-Touvet». Il s'agit donc aussi du type de H. venustum Arv.-Touv. (voir sous ce nom).
Ce taxon est considéré comme synonyme de H. saxifragum subsp. venustum (Arv.-Touv.) Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium litardiereanum Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1499. 1923.
Le matériel type de l'herbier Litardière est composé des quatre planches que cite Zahn (1921–1923) dans sa monographie. Elles portent d'ailleurs toutes une détermination de Zahn. Nous avons choisi comme lectotype la première récolte qu'il cite, pour cette raison mais aussi par ce que le matériel correspond en tous points à la diganose et que, de plus, il présente à la fois des capitules fleuris et d'autres fructifiés. La planche elle-même est composée de deux pieds distincts.
Lectotypus (désigné ici): «Monte Piano (rive droite de la Restonica), rocailles», vers 1100 m, 19.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000436]!, exemplaire désigné par «*»).
Syntypi: « Forêt de Lindinosa, près le col de Salto», 1300 m env., 26.VII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000438]!) ; «Pelouses près le col de Vergio», 1450 m env., 7.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00000439]!) ; «Forêt de Valdoniello », 1000-1100 m, 5.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00000440]!).
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et sous le nom de Pilosella litardiereana (Zahn) Soják par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium maculatum subsp. pseudargillaceum Litard. & Zahn in Litard. & Malcuit, Contr. Phytosoc. Corse, Massif Renoso: 135. 1926.
Lectotypus (désigné ici): «Massif du Renoso: Forêt de Bastelica, près du col de Menta (Quercus ilex + Castanea). Exp. N.W.», 760 m env., 5.VIII.1925, Litardière, R. de s.n. (G [G00078062]!, exemplaire désigné par «*»).
Le matériel est composé d'une fourre avec deux planches et deux spécimens. Il est accompagné d'une page manuscrite donnant toute la description du protologue. Nous avons choisi le seul spécimen qui comportait encore des fruits. L'autre était trop avancé et tous les fruits étaient tombés.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium murorum [subsp. tenuiflorum (Arv.-Touv.) Schinz & R. Keller] f. glabrescens Zahn in Arch. Bot. Mém. 2(1): 42. 1928.
Holotypus: «Massif du San Petrone: Talus herbeux de la route entre le col de Prato et l'embranchement du chemin de Croce, sur schistes lustrés», 870 m env., 31.VII.1927, Litardière, R. de s.n. (G [G00010845]!).
La planche, qui porte une détermination et une description de Zahn, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. murorum subsp. tenuiflorum (Arv.-Touv.) Schinz & R. Keller par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium murorum [subsp. tenuiflorum (Arv.-Touv.) Schinz & R. Keller] f. tondae Zahn & Litard. in Arch. Bot. Mém. 2(1): 42. 1928.
Holotypus: «Massif du San Petrone: Bords d'un petit torrent verst E. de la Cima Tonda», vers 1070 m, 18.VII.1927, Litardière, R. de s.n. (G [G00010846]!).
La planche, qui est accompagnée d'une feuille manuscrite portant la description du taxon, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. murorum subsp. tenuiflorum (Arv.-Touv.) Schinz & R. Keller par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium pallidum subsp. floccozum Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1538. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Mte Cinto, versant S., rochers», 1600 m env., 4.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G0000 0455]!).
La fourre est composée de deux planches et de six pieds. Ceux-ci sont très homogènes et correspondent bien à la description originale. Nous avons choisi l'exemplaire précité parce que c'est le seul qui présente à la fois un capitule en bouton et l'autre en fruit.
Ce taxon est reconnu sous le nom de H. schmidtii subsp. floccozum (Zahn) Jeanm. par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium pallidum [subsp. lasiophyllum (W. D. J. Koch) Zahn] var. tattonicum Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1537. 1923.
Holotypus: «Tattone, Pinecoula», 750 m env., 5.VI.1918, Aylies, J. s.n. (G [G00000463]!).
La planche, qui porte une détermination de Zahn, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. schmidtii subsp. lasiophyllum (W. D. J. Koch) O. Bolòs & Vigo par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium pallidum subsp. rupicolifolium Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1537. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Col de Salto. Lisière des forêts d'Aitone et de Lindinosa», 1350 m, 26.VII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000460]!, exemplaire désigné par «*»).
Syntypi: «Rochers au bord du «Lago di Lancone Soprano», hte vallée de la Rudda, aux pieds des Capi Berdato et Bianco (Niolo)», 2160 m, 9.VIII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000461]!); «Mte Cinto. Rochers», vers 2200 m, 30.VII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000458]!); «Rochers près de la Bocca di Piana, en descendant des lacs de Lancone (massif du Capo Bardato) (Niolo) «, 2100 m env., 9.VIII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000457]!).
La planche est composée de quatre pieds. Nous avons choisi celui qui collait le mieux aux caractères indiqués dans le protologue, c'est-à-dire un exemplaire complet avec plusieurs capitules, des feuilles à la fois ovales et subobtuses et ovales-oblongues denticulées.
Dans son protologue, Zahn indique apparemment trois localités correspondant à trois récoltes. De fait l'une des localités recouvre deux récoltes, ce qui transparaît par le fait que Zahn indique une fourchette altitudinale: 2100–2160 m, alors qu'il y a une récolte à 2100 m et une autre à 2160 m, comme on le voit dans les citations ci-dessus. Toutes les planches portent une détermination de Zahn. Nous avons choisi la planche correspondant à la première mention dans le protologue, pour cette raison mais aussi parce que ce sont les échantillons qui collent le mieux à la description.
Ce taxon est reconnu sous le nom de H. schmidtii subsp. rupicolifolium (Zahn) Greuter par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium pallidum [subsp. rupicolifolium Zahn] var. pilosius Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1537. 1923.
Holotypus: «Forêt de Valdoniello (Niolo)», 5.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00000459]!).
La planche, qui porte une détermination de Zahn, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. schmidtii subsp. rupicolifolium (Zahn) Greuter par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium praecox [subsp. cinerascens (Jord.) Sudre] subvar. grossidens Zahn in Arch. Bot. Mém. 2(1): 40. 1928.
Holotypus: «Massif du S. Pedrone: Hêtraie pentes N. du Mte Muffraje», 1460 m env., 5.VIII.1927, Litardière, R. de s.n. (G [G00000487]!).
La planche, accompagnée d'une étiquette portant la description originale, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. glaucinum subsp. cinerascens (Jord.) Breistr. & Litard. par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium praecox [subsp. cinerascens (Jord.) Sudre] var. cyaneiforme Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1539. 1923.
Holotypus: «Mte Renoso, parmi les taillis d'Alnus suaveolens, au-dessus du lac de Vitalaca», 1900 m env., 16.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00010834]!).
La planche, qui porte une détermination de Zahn, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. glaucinum subsp. cinerascens (Jord.) Breistr. & Litard. par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium praecox [subsp. cinerascens (Jord.) Sudre] var. pseudobrunelliforme Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1540. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Forêt de Manganello près Guagno », 12.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00000489]!, exemplaire désigné par «*»).
Syntypus: «Forêt d'Aitone, près Evisa», 1200 m env., 6.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00000490]!).
La diagnose citant indifféremment deux récoltes qui présentent du matériel homogène répondant parfaitement à la diagnose, nous avons choisi celle qui présentait un échantillon bien développé en fleur et en fruit. Les deux planches portent une détermination de Zahn.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. glaucinum subsp. cinerascens (Jord.) Breistr. & Litard. par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium praecox [subsp. heteroschistum (Zahn) Zahn] var. grotellae Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1540. 1923.
Holotypus: «Asco, pineraie près de la cascade de Grotella», 1050 m env., 23.VII.1921, Litardière, R. de s.n. (G [G00000496]!).
La planche ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. glaucinum subsp. heteroschistum (Zahn) Soó par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium praecox subsp. runcinatolobatum Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1539. 1923.
Holotypus: «Route de Folelli à Orezza», 19.V.1918, Aylies, J. s.n. (G [G00000501]!).
La planche, qui porte une détermination de Zahn, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est reconnu sous le nom de H. glaucinum subsp. runcinatolobatum (Zahn) Litard. par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium pseudopilosella [subsp. pseudopilosella] var. subsericatum Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1185. 1923.
Holotypus: «Vallée de la Restonica», vers 900 m, 21.VII.1918, Aylies, J. s.n. (G [G00000504]!).
La planche, qui porte une détermination de Zahn, n'est composée que d'un seul échantillon.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. pseudopilosella Ten. subsp. pseudopilosella par Jeanmonod & Gamisans (2007) et dans Pilosella pseudopilosella (Ten.) Soják par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium pseudopilosellinum subsp. scandolajae Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1466. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Forêt de Poulberella, entre la Punta all'Aya et les bergeries de Padule N.O de Corte», 14.VII.1918, Aylies, J. s.n. (G [G00000505]!).
Syntypus: «Bocca Mezzana, crête de Scandolaja, entre la Pta all'Aya et les bergeries de Padule, N.O. de Corte», 14.VII.1918, Aylies, J. s.n. (G [G00000506]!).
La diagnose cite indifféremment deux récoltes dont l'une présente une plante de 8 cm, l'autre une plante de 20 cm ce qui correspond aux tailles extrêmes indiquées dans le protologue (8–20 cm). Nous avons choisi celle qui présentait un échantillon bien développé, en fleur et en fruit. Les deux planches portent une détermination de Zahn.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et comme synonyme de Pilosella fulviseta (Bertol.) Soják par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium racemosum [subsp. apenninum (Huter) Zahn] var. rivisicci Zahn in Engl., Pflanzenr. 79: 984. 1922.
Holotypus: «Pineraies sur la rive droite du Rivisecco, sentier des bergeries de Rivisecco», 900 m env., 25.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00078061]!).
La planche ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. racemosum subsp. apenninum (Huter) Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium racemosum subsp. pyramoides Zahn in Engl., Pflanzenr. 79: 985. 1922.
Lectotypus (désigné ici): «Vallée de la Restonica, bords du torrent de Frasseta au pont», 850 m env., 20.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000517]!).
Syntypus: «Tattone, châtaigneraie des bords du Casalta», 750 m env., 1.IX.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G000 00516]!).
Nous avons choisi la localité citée en premier dans le prorologue et comprenant l'exemplaire qui présentait des akènes clairs correspondant mieux aux caractères cités dans la diagnose. Les deux planches portent une détermination de Zahn.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium racemosum subsp. restonicanum Zahn in Engl., Pflanzenr. 79: 981. 1922.
Lectotypus (désigné ici): «Monte Piano (rivre droite de la Restonica), rocailles», vers 1150 m, 19.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000518]!, exemplaire désigné par «*»).
Le matériel est composé d'une fourre avec quatre planches et huit spécimens. Il porte une détermination de Zahn. Nous avons choisi un échantillon correspondant parfaitement à la diagnose (trois d'entre les autres échantillons ont une taille inférieure à celle indiquée dans le protologue), entier et en bon état.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium racemosum [subsp. virgaurea (Coss.) Zahn] var. pankratii Zahn in Engl., Pflanzenr. 79: 978. 1922.
Lectotypus (désigné ici): «Chapelle de St Pancrace», 400 m env., 20.XI.1919, Aylies, J. s.n. (G [G00000525]!, exemplaire désigné par «*»).
Syntypus: «Rive droite de la Restonica au pont de Rivisecco, pineraies», 800 m env., 25.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000526]!).
Le matériel type de l'herbier de Litardière est composé de deux planches correspondant aux deux localités citées par Zahn dans le protologue. Nous avons choisi la fourre correspondant à la chapelle de St Pancrace puisque c'est la première localité citée dans le protologue, que le taxon a été dédié à cette localité et que l'échantillon de la seconde station ne mesure que 50 cm de haut alors que Zahn mentionne «caulis ad 6 dm altus» comme le montrent les échantillons de Saint Pancrace. Cette planche porte une détermination de Zahn. Son matériel est homogène et composé de trois tiges dont il est difficile de savoir si elles proviennnent du même pied. Nous avons choisi celle qui était la plus complète (avec base et racine et avec plusieurs capitules à divers stades).
Ce taxon est implicitement inclus dans H. racemosum subsp. virgaurea (Coss.) Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium racemosum [subsp. virgaurea (Coss.) Zahn] var. petrosae Zahn in Engl., Pflanzenr. 79: 978. 1922.
Lectotypus (désigné ici): «Pineraies à l'E. de la fontaine de Petrosa, entre les bergeries de Rivisecco et celles de Spiscie», 1370 m env., 27.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000524]!, exemplaire désigné par «*»).
Syntypus: «Corte, Forêt de Poulberella, quartier de la Tasseta, pineraies», 1070 m env., 31.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000523]!).
Le matériel type de l'herbier de Litardière est composé de deux planches correspondant aux deux localités citées par Zahn dans le protologue. Nous avons choisi la fourre correspondant à la fontaine de Petrosa puisque c'est la première localité citée dans le protologue, que le taxon a été dédié à cette localité, que les plantes sont en bon état et correspondent parfaitement à la diagnose alors que celle de la forêt de Poulberella sont petites (15–26 cm). La fourre choisie est composée de deux pieds très semblables d'un point de vue morphologique. Nous avons choisi le pied qui est complet avec la base. Les deux planches portent une détermination de Zahn.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. racemosum subsp. virgaurea (Coss.) Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium racemosum subsp. vizzavonae Zahn in Engl., Pflanzenr. 79: 985. 1922.
Syntypus: «Tattone, châtaigneraie des bords du Casalta», 750 m env., 1.IX.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000521]!).
Zahn cite deux localités dans son protologue: l'une de la forêt de Vizzavona récolté par Kükenthal, sans préciser de quel herbier, l'autre de Tattone dans l'herbier de Litardière. Nous n'avons trouvé que le second que nous considérons comme un syntype. En effet on doit considérer que le lectotype doit être a priori choisi comme étant l'échantillon de la forêt de Vizzavona. Cet échantillon doit être recherché. Le matériel trouvé est composé de deux tiges et de divers fragments de feuilles. Il porte une détermination de Zahn.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium symphytaceum subsp. pseudorotgesianum Litard. & Zahn in Litard. & Malcuit, Contr. Phytosoc. Corse, Massif Renoso: 136. 1926.
Holotypus: «Massif du Renoso: Vallée du Prunelli près de la cascade de Bastelica, Quercetum pubescentis, Exp. N. E. - granite», 720 m env., 5.VIII.1925, Litardière, R. de s.n. (G [G00000530]!).
La planche n'est composée que d'un seul spécimen et une page manuscrite l'accompagne. Elle porte l'ensemble de la description publiée dans le protologue.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et sous le nom de H. taurinense subsp. pseudorotgesianum (Litard. & Zahn) Zahn par Greuter & Raabstraube (2008).
Hieracium umbrosum [subsp. umbrosum] var. restonicanum Zahn in Engl., Pflanzenr. 77: 793. 1921.
Lectotypus (désigné ici): «Rocailles en face des bergeries de Grotello, rive droite de la haute Restonica», 1540 m env., 20.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00000536]!).
Zahn cite deux localités dans son protologue. L'une au Monte Pollino (récolte d'Aylies) l'autre à la Restonica (récolte de Litardière). Nous n'avons trouvé que la seconde dans l'herbier de Litardière bien que la première aurait pu s'y trouver puisque l'herbier Litardière contient un certain nombre de récoltes d'Aylies. En ce qui concerne la première localité, il n'est pas inutile de rappeler ici qu'il s'agit du Monte Pollino en Corse (actuellement nommé Monte a Supietra) et non du Monte Pollino près de Palerme en Sicile. Nous avons décidé de lectotypifier sur la récolte en notre possession puisque le taxon a été nommé selon cette localité, que l'échantillon correspond en tous points à la description et qu'il est en bon état. Il porte une détermination de Zahn.
Ce taxon est implicitement inclus dans H. umbrosum Jord. subsp. umbrosum par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium venustum Arv.-Touv., Hier. Gall. Hisp. Cat.: 297. 1913.
Ce type existe dans l'herbier Arvet-Touvet. C'est en fait la planche dont la photo se trouve dans l'herbier de Litardière avec la plante que celui-ci a nommé H. insulanum (voir plus haut sous ce nom).
Ce taxon est reconnu sous le nom de H. saxifragum subsp. venustum (Arv.-Touv.) Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium wiesbaurianum subsp. ayliesii Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1541. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Vallée de la Restonica, près Corte», 21.VII.1918, Aylies, J. s.n. (G [G00000545]!).
L'herbier Litardière ne contient qu'un échantillon correspondant au protologue. Cet échantillon porte une détermination de Zahn mais aussi une étiquette de Litardière spécifiant «Un autre échantillon du subsp. Ayliesii récolté par moi à la cime de la chapelle de S. Angelo, falaise N., calcaire - 1100 m env. (30 août 1919)» existe dans l'herbier E. Simon. De fait, dans son protologue, Zahn cite deux récoltes pour ce nouveau taxon. Celle de notre planche et celle de Litardière correspondant à la remarque ci-dessus de Litardière et se trouvant donc probablement dans l'herbier Simon. L'échantillon d'Aylies est la première citation du protologue, elle correspond parfaitement à la description et de surcroît est celle récoltée par Aylies à qui est dédié ce taxon, ce qui laisse penser que c'est avant tout à cet échantillon que Zahn pensait en décrivant son var. ayliesii. Nous le choisissons donc comme lectotype et nous considérons que la récolte de Litardière à la Cime de la Chapelle San Angelo est un syntype.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et sous le nom de H. hypochoeroides subsp. ayliesii (Zahn) Greuter par GREUTER & RAAB-STRAUBE (2008).
Hieracium wiesbaurianum [subsp. ayliesii Zahn] f. subepilosiceps Zahn in Litard. in Arch. Bot. Mém. 2(1): 41. 1928.
Holotypus: «Massif du San Pedrone: Talus herbeux de la route entre le col de Prato et l'embranchement du chemin de Croce - schistes lustrés», 870 m env., 31.VII.1927, Litardière, R. de s.n. (G [G00000546]!).
La planche, qui porte un dléterminavit accompagné d'une description de Zahn, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est impicitement inclus dans H. wiesbaurianum subsp. ayliesii Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007) et dans H. hypochoeroides subsp. ayliesii (Zahn) Greuter par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hieracium wiesbaurianum subsp. jacquiniforme Litard. & Zahn in Arch. Bot. Mém. 2(1): 41. 1928.
Holotypus: «Massif du San Pedrone: Talus herbeux de la route entre le col de Prato et l'embranchement du chemin de Croce — schistes lustrés», 870 m env., 31.VII.1927, Litardière, R. de s.n. (G [G00078064]!).
La planche, accompagnée d'une page manuscrite avec l'ensemble de la description publiée dans le protologue, ne comporte qu'un seul pied et ce dernier doit donc être considéré comme l'holotype.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et sous le nom de H. hypochoeroides subsp. jacquiniiforme (Litard. & Zahn) Greuter par Greuter & Raabstraube (2008).
Hieracium wiesbaurianum [subsp. nervulosum (Arv.-Touv. & Gaut.) Zahn] var. corsicae Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1541. 1923.
Lectotypus (désigné ici): «Rochers de la crête de Scandolaja, N.O. de Corte, sous les laricios», 1400 m env., 7.VIII.1919, Aylies, J. s.n. (G [G00000550]!).
Syntypus: «Rochers à l'E.-S.E. de la Punta Galghello», vers 1800 m, 7.VIII.1919, Aylies, J. s.n. (G [G00000549]!).
Zahn (1921–1923) cite deux récoltes dans le protologue. Ce sont clairement les deux récoltes présentes dans l'herbier de Litardière puisqu'elles correspondent aux indications et portent des déterminations signées de Zahn lui-même. Ces deux récoltes sont très semblables. Nous avons choisi la première citée parce que c'était la première, qu'elle correspond en tous points à la description et présente des capitules en bouton, en fleur et en fruit.
Ce taxon est impicitement inclus dans H. wiesbaurianum subsp. nervulosum (Arv.-Touv. & Gaut.) Zahn par Jeanmonod & Gamisans (2007) et dans H. hypochoeroides subsp. nervulosum (Arv.-Touv. & Gaut.) Greuter par Greuter & Raabstraube (2008).
Hieracium zizianum subsp. sardonium Zahn in Engl., Pflanzenr. 82: 1490. 1923.
Syntypi: «Forêt de Valdoniello», 5.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00000551]!); «Forêt d'Aitone, près Evisa», 6.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00000552]!); «Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, près Corte», 550 m env., 6.VI.1919, Aylies, J. s.n. (G [G00000553]!).
Zahn (1921–1923) cite plusieurs récoltes dans son protologue dont les trois de Corse qui se trouvent dans l'ex herbier Litardière avec la détermination signée par Zahn. Les autres citations concernent des récoltes de Sardaigne et doivent se trouver soit dans l'herbier de Zahn lui-même, soit dans d'autres herbiers. Zahn ayant nommé ce taxon «sardonium», nous estimons qu'il avait plus particulièrement pris en compte les échantillons de Sardaigne. Nous estimons donc que le lectotype doit plutôt être choisi parmi ces derniers. Toutefois s'il s'avère qu'ils aient disparu, on pourra toujours prendre comme lectotype l'un des syntype cités ci-dessous et présents dans l'ex herbier Litardière.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et est inclus dans Pilosella ziziana (Tausch) F. W. Schultz & Sch. Bip. par Greuter & Raab-Straube (2008).
Hypochaeris pinnatifida var. hirsutissima Litard. in Bull. Soc. Régionale Bot. 19: 144. 1908.
Lectotypus (désigné ici): «Lisière de la forêt de Valdoniello, près Albertacce, pelouses sèches», 1000 m env., 5.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00100133]!, échantillon désigné par «*»).
La planche présente deux pieds très différents. Nous avons choisi celui qui montrait des feuilles basales crispées, épaisses, grisâtres et hérissées rappelant celles de Leontodon crispus Vill. comme indiqué dans la description originale alors que l'autre échantillon ne présente pas ce type de feuilles. Ce taxon est impicitement inclus dans H. cretensis (L.) Bory & Chaub. par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Leucanthemum vulgare var. cyrneum Litard. in Bull. Soc. Sci. Hist. Nat. Corse 42: 239. 1922.
Lectotypus (désigné ici): «Massif du Rotondo: Rochers de la base de la crête de San Cypriano, rive g. de la Restonica en aval des bergeries de Grotello», 1300 m env., 20.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00100134]!, exemplaire de droite désigné par «*»).
La planche est composée de deux exemplaires homogènes. Nous avons choisi celui de droite qui présente deux tiges portant chacune un capitule bien développé.
Ce taxon est actuellement synonymisé à L. corsicum (Less.) DC. subsp. corsicum par Gamisans & Jeanmonod (1998), Jeanmonod & Gamisans (2007) et Greuter & Raab-Straube (2008).
Senecio lividus prol. litardierei Rouy, Fl. France 11: 404. 1909.
Lectotypus (désigné ici): «Col de Salto, près Evisa», 1350 m, 26.VII.1908, Litardière, Ch. de s.n. (G [G00078084]!, exemplaire désigné par «*»).
La planche est composée de deux individus d'une morphologie très semblable.
La lectotypification effectuée par Jeanmonod & al. (2004: 71) était incomplète puisque l'exemplaire précis n'était pas indiqué. Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans S. lividus L. par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum atrosquamatum Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 407. 1957.
Holotypus: «Santa-Maria-di-Lota, près du pont sur la rivière de Miomo, route de Pietranera», 4.V.1955, Marchioni, T. s.n. (G [G00078087]!).
Isotypus: L [955140 637]! (cf. http://www.nationaalherbarium.nl/virtual/).
La planche de l'holotype, qui porte une détermination de van Soest, ne comporte plus qu'un capitule en fruit dans une enveloppe car le reste de la plante a été totalement détruit par les insectes. L'étiquette comme l'enveloppe elle-même sont en mauvais état.
L'isotype est un fragment de la plante originale. En effet la planche de l'ex herbier van Soest porte une étiquette qui reprend les indications de celle de Litardière en mentionnant «Herb. R. de Litardière» et «2 bl. + or mit Type ex». Döll (1973: 73) indiquait déjà cet «échantillon» comme «isotypus» en citant l'holotype dans l'herbier Litardière sans toutefois l'avoir vu.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum castaneum Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 409. 1957.
Holotypus: «Vescovato, bords de la route de Venzolasca, près le pont de Piova», 21.IV.1954, Marchioni, T. s.n. (G [G00000885]!).
Isotypus: L [955140 884]! (cf. http://www.nationaalherbarium.nl/virtual/).
La planche de l'holotype, qui porte une détermination de van Soest, est composée d'un matériel en très mauvais état car mangé par les insectes. Il reste néanmoins deux capitules et quelques feuilles plus ou moins entières.
L'isotype est composé d'une feuille et de quelques fruits. C'est un fragment de la plante originale. En effet la planche de l'ex herbier van Soest porte une étiquette qui reprend les indications de celle de Litardière en mentionnant «Herb. R. de Litardière» et «fragmentum type ex». Döll (1973) indiquait déjà cet «échantillon» comme «isotypus» en citant l'holotype dans l'herbier Litardière sans toutefois l'avoir vu.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum cucullatiforme Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 417. 1957.
Lectotypus (désigné ici): «Massif du Renoso: Punta di Oriente, pelouses entre les rochers au-dessous du sommet», 2000 m env., «11.VII.1938 et 5.VII.1941», Malcuit, G. s.n. (G [G00000880]!, exemplaire par «*»).
La planche, qui porte une détermination de van Soest, est composée de deux exemplaires homogènes. Nous avons choisi l'exemplaire de droite car c'est celui qui correspond au dessin de la diagnose originale. Par ailleurs, c'est également celui dont la fructification est la plus avancée, permettant de voir des fruits mûrs.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum litardierei Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 416. 1957.
Lectotypus (désigné ici): «Punta artica, éboulis morainiques », 2250 m env., 2.VIII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000879]!, exemplaire désigné par «*»).
Isolectotypus: L [953133 126]! (cf. http://www.nationaalherbarium.nl/virtual/).
Ce lectotype, qui porte une détermination de van Soest avec la mention «nov. spec.» et «typus», est composée de neuf pieds assez homogènes. Nous avons choisi l'exemplaire qui correspond au dessin qui accompagne la diagnose originale.
Dans son protologue, Soest cite trois autres récoltes de Corse de Litardière que l'on peut considérer comme des paratypes puisque van Soest indique «puis» après la première récolte laissant entendre que c'est la première qu'il choisit comme holotype. Nous ne traitons pas les paratypes ici, mais précisons toutefois qu'ils sont bien présents dans l'herbier Litardière, portant la détermination de van Soest mais sans l'indication «nov. spec.».
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum marchionii Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 414. 1957.
Typus: «Bords de la route de Vescovato à Venzolasca, avant le cimetière», 14.IV.1954, Marchioni, T. s.n. (G!).
Le matériel, qui porte une détermination de van Soest, est complètement détruit par les insectes. Il n'en reste strictement plus rien, pas même un fragment de fruit. L'étiquette elle-même est toute trouée. Il est donc nécessaire de lectotypifier sur un double dans l'herbier de Marchioni ou de van Soest. Un échantillon original et en bon état étant présent dans l'herbier de van Soest à Leiden (L), nous lectotypifions sur ce spécimen comme suit:
Lectotypus (désigné ici): «Flora von Frankrijk Taraxacum marchionii V Soest 1 ex mit type mat. Corse: Bords de la route de Vescovato à Venzolasco, avant le cimetière » 14.VIII.1954, Marchioni, T. s.n. (L [54401]! (cf. http://www.nationaalherbarium.nl/virtual/).
Cet échantillon porte également la mention «Herb. R. de Litardière».
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum purpureocornutum Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 410. 1957.
Holotypus: «Entre Piano et le col de St Antoine, bord de la route (pelouse et Ptéridaie)», 700 m env., 29.V.1951, Litardière, R. de s.n. (G [G00000904]!).
Döll (1973: 48) mentionnait déjà cet holotype potentiel dans l'herbier Litardière mais sans l'avoir vu. Cet échantillon porte une détermination de van Soest avec la mention «nouvelle esp.».
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum renosense Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 418. 1957.
Lectotypus (désigné ici): «Monte Rotondo, rochers de la Calanca di Rinoso», 2600 m env., 13.VIII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00000906]!, exemplaire désigné par «*»).
Syntypus: «Monte Renoso, rochers du sommet», 2357 m, 16.VII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00000905]!).
La planche, qui porte une détermination de van Soest, se compose de quatre spécimens. Nous avons choisi le spécimen précité parce qu'il correspond au dessin de la diagnose originale.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum roseocarpum Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 411. 1957.
Lectotypus (désigné ici): «Entre Loreto-di-Casinca et le col de St. Augustin, près du lieu-dit Pozzo, châtaigneraie sèche», 700 m env., 31.V.1951, Litardière, R. de s.n. (G [G00000875]!, exemplaire désigné par «*»).
Isolectotypus: L [953133 125]! (cf http://www.nationaalherbarium.nl/virtual/).
Le protologue indique deux planches d'herbier de l'Herbier Litardière. Nous avons choisi la première qui est mentionnée et qui porte l'indication «nov. spec.» de la main de van Soest. Cette planche comporte six échantillons. L'un d'eux correspond quasi parfaitement au dessin qui accompagne la diagnose, exception faite qu'il comporte une hampe supplémentaire qui n'a pas été dessinée certainement pour des raisons de simplification. Nous avons donc choisi cet exemplaire comme lectotype.
Döll (1973: 45–46) cite cet échantillon comme «isotypus» et celui de l'herbier Litardière comme holotype sans cependant l'avoir vu et de façon incorrecte puisqu'il ne peut s'agir que d'un lectotype.
Dans son protologue, van Soest cite une autre récolte de Corse de Litardière, présente dans l'herbier, que l'on peut considérer comme un paratype comme dans le cas de T. litardierei. Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Taraxacum squamulosum Soest in Acta Bot. Neerl. 6: 413. 1957.
Lectotypus (désigné ici): «Pietralba, au S.-W. de la gare, bord d'un ruisseau», 4.IV.1936, Litardière, R. de s.n. (G [G00000881]!, exemplaire désigné par «*»).
Isolectotypus: L [953133 124]! (cf. http://www.nationaalherbarium.nl/virtual/).
Le protologue indique deux planches d'herbier de l'Herbier Litardière. Nous avons choisi la première qui est mentionnée et qui porte l'indication «nov. spec.» de la main de van Soest. Cette planche comporte six échantillons dont seuls trois entrent dans la description du fait de leur taille (les autres sont soit <12 cm soit >20 cm). Nous avons choisi un exemplaire bien complet avec feuilles bien développées, fleurs à l'anthèse et fruits.
Voir également Döll (1973: 65) qui cite cet échantillon comme «isotypus» et celui de l'herbier Litardière comme holotype sans cependant l'avoir vu et de façon incorrecte puisqu'il ne peut s'agir que d'un lectotype.
Dans son protologue, van Soest cite une autre récolte de Corse de Litardière, présente dans l'herbier, que l'on peut considérer comme un paratype comme dans le cas de T. litardierei.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007) et par Greuter & Raab-Straube (2008).
Brassicaceae
Brassica oleracea var. aylesii Litard. & Simon in Bull. Soc. Bot. France 68: 88. 1921.
Lectotypus (désigné ici): «Fentes à l'ubac des rochers schisteux verticaux de l'Alpa Mariuccia, rive gauche du Tavignano, puis Corte», vers 950–-1000 m, 18.V.1919, Aylies, J. s.n. (G [G00100135]!, exemplaire désigné par «*»).
Syntypi: trois autres planches avec les mêmes indications sur leurs étiquettes, mais avec les trois dates suivantes: 9.V.1918 (G [00100138]!), 28.VI.1918 (G [G00100136]!) et 14.VII.1918 (G [G00100137]!).
Dans la diagnose, Litardière et Simon indiquent quatre récoltes sur le même lieu mais à des dates différentes. Les quatre planches sont présentes dans l'herbier de Litardière. Nous avons choisi comme lectotype le seul échantillon bien en fleur, dont les éléments correspondent le mieux à la description originale qui porte l'accent sur les caractéristiques florales.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans B. insularis Moris par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Convolvulaceae
Cuscuta epithymum var. corsicana Yunck. in Briq. & Litard., Prodr. Fl. Corse 3(2): 83. 1955.
Lectotypus (désigné ici): «Massif du Rotondo: Haute vallée de la Restonica, rocailles en aval des bergeries de Grotello sur Genista lobelii», 1250 m env., 30.VII.1932, Litardière, R. de s.n. (G [G00100139]!, exemplaire désigné par «*»).
La planche comporte la mention «Typus», la détermination de Yuncker et une étiquette donnant la description complète en français. Elle est composée de cinq rameaux de Genista lobeliii, chacun parasité par une cuscute d'aspect très semblable les unes par rapport aux autres. Nous avons choisi le rameau qui avait une cuscute avec de nombreuses fleurs en bon état et correspondant parfaitement à la diagnose.
Ce taxon est reconnu par Jeanmonod & Gamisans (2007) sous le nom de C. epithymum subsp. corsicana (Yunck.) Lambinon.
Crassulaceae
Sedum dasyphyllum var. glaucum Litard. in Bull. Soc. Régionale Bot. 19: 147. 1908.
Holotypus: «Rochers à Evisa, près de l'hôtel Gigli», 6.VIII.1907, Litardière, R. de s.n. (G [G00100140]!).
La planche qui porte les indications «nov. var.» et «Typus» est composée de 17 tiges indépendantes mais qui semblent toutes provenir du même pied. Nous considérons donc qu'il s'agit d'un holotype. On remarquera que la date indiquée sur l'étiquette est fausse puisque c'est le 6 juillet 1907 (et non le 6 août) que Litardière était à Evisa et qu'il y récolte, selon la diagnose originale, ce taxon. Au mois d'août Litardière était rentré de Corse puisqu'il quittait l'île le 18 juillet au soir.
Cet échantillon est glabre et doit être rattaché au S. dasyphyllum L. var. dasyphyllum dont il ne se distingue pas.
Dipsacaceae
Scabiosa columbaria var. corsica Litard. in Bull. Soc. Sci. Hist. Nat. Corse 42: 235. 1922.
Lectotypus (désigné ici): «Massif du Rotondo: rochers sur la rive dr. de la Restonica, en face des bergeries de Grotello », 1450 m env., 20.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G00100141]!, exemplaire désigné par «*»).
La planche est composée de cinq tiges coupées au niveau du collet ou de la racine. Ces tiges correspondent à au moins deux pieds distincts. Nous avons choisi un des exemplaires les plus complets et en fruits puisque Litardière insiste sur les caractères des soies calicinales bien visibles à l'état fructifère.
Ce taxon est reconnu par Jeanmonod & Gamisans (2007) sous le nom de S. corsica (Litard.) Gamisans.
Gentianaceae
Centaurium xlitardierei Ronniger in Candollea 11: 213. 1948.
Holotypus: «Serriera. rochers maritimes à la marine de Bussagna», 6.VI.1925, Chevalier, J. s.n. (G [G00100158]!). La planche n'est formée que d'un seul spécimen entier.
Ce taxon est reconnu comme hybride sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Lamiaceae
Ballota nigra subvar. drosocalyx Litard. in Briq., Prodr. Fl. Corse 3(2): 181. 1955.
Lectotypus (désigné ici): «Vico, place de l'église», 13.VII. 1941, Malcuit, G. s.n. (G [G00078086]!).
Syntypi: «Entre Bastia et Furiani, à dr. de la route, sentier dans les cultures», 6.IX.1941, Malcuit, G. s.n. (G [G000 78092]!); «Bastelica, partie inf. du village, au bord de la route», 17.VII.1947, Malcuit, G. s.n. (G [G00078093]!); «Mte Pollino, versant de Francardo, au pied de la falaise», 13.VIII.1908, Litardière, Ch. de s.n. (G [G00078094]!); «Sant'Andrea di Bozio, à Ruffio, jardin», 780 m, 29.VII. 1946, Litardière, R. de s.n. (G [G00078095]!); «Loretodi- Casinca, chemin des moulins», 11.VII.1953, Marchioni, T. s.n. (G [G00078097]!); «Bonifacio», 28.VI.1907, Stefani, J. s.n. (G [G00078098]!).
Litardière ne cite pas d'échantillons pour ce nouveau taxon mais écrit simplement qu'il est «très répandu». L'herbier de Litardière ainsi que celui de Burnat (G-BU) contiennent dix échantillons avec cette détermination et la signature de Litardière. Ces déterminations portent des dates variant de juillet 1941 à juillet 1953 selon les cas. A priori chacun peut être considéré comme syntype puisqu'antérieur à 1955. Nous avons décidé de lectotypifier sur un échantillon de l'herbier Litardière représentant une plante entière, en bon état, datant de juillet 1941 et portant de surcroît la mention «Calice glanduleux».
Le lectotype appartient au B. nigra subsp. meridionalis (Bég.) Bég. dont il doit être considéré comme synonyme.
Ballota nigra subvar. trichocalyx Litard. in Briq., Prodr. Fl. Corse 3(2): 181. 1955.
Lectotypus (désigné ici): «Vallon du Fango, près Bastia», 27.VIII.1940, Malcuit, G. s.n. (G [G00078085]!).
Litardière cite trois échantillons dont un de son herbier. Nous avons choisi celui-ci comme lectotype d'une part parce qu'il le cite en premier et qu'il se trouve dans son herbier, d'autre part parce que ces échantillons présentent parfaitement bien les éléments diagnostiques.
Cet échantillon appartient au B. nigra subsp. meridionalis (Bég.) Bég. dont il doit être considéré comme synonyme.
Lycopus europaeus f. parvifolius Litard. in Briq. & Litard., Prodr. Fl. Corse 3(2): 225. 1955.
Holotypus: «Cailloutis du Golo, en aval de Barchetta», 2.VIII.1936, Malcuit, G. s.n. (G [G00100142]!).
La planche ne comporte quun rameau stérile.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans L. europaeus L. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Satureja cordata var. marchionii Litard. in Candollea 14: 151. 1953.
Lectotypus (désigné ici): «Penta-di-Casinca, au bord du Fium Alto, rive g., un peu en amont du pont de l'Acitaja, fentes des rochers schisteux secs», 75 m env., 29.V.1952, Litardière, R. de s.n. (G [G00100157]!, exemplaire désigné par «*»).
La planche, qui porte l'indication «var. nov.», est composée de deux pieds très semblables dans leur morphologie. Nous avons choisi un échantillon bien représentatif de la pilosité telle que Litardière la décrit dans sa diagnose.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans Micromeria filiformis subsp. minutiflora (L. Chodat) Kerguélen par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Satureja cordata var. mutelii Litard. in Candollea 14: 151. 1953.
Lectotypus (désigné ici): «Casamozza, pont du Golo», 23.VII.1952, Marchioni, T. s.n. (G [G00100156]!, exemplaire désigné par «*»).
La planche qui porte l'indication «var. nov.» est composée de six échantillons. Nous avons choisi un échantillon bien représentatif de la pilosité telle que Litardière la décrit dans sa diagnose.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans Micromeria filiformis subsp. minutiflora (L. Chodat) Kerguélen par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Teucrium flavum var. cousturiei Litard. in Briq. & Litard., Prodr. Fl. Corse 3(2): 143. 1955.
Holotypus: «Morosaglia, route de Ponte Leccia», VI.1910, Cousturier, P. s.n. (G [G00100143]!).
La planche, qui porte l'indication «Typus», est composée de trois rameaux qui proviennent certainement du même pied. Nous avons donc considéré que l'ensemble de ce matériel était un holotype.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans T. flavum subsp. glaucum (Jord. & Fourr.) Ronniger par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Thymus herba-barona f. angustifolius Litard. in Candollea 18: 191. 1963.
Holotypus: «Cap Corse: Sommet de la Serra di Pigno», 16.VII.1956, Pelgrims, C. s.n. (G [G00100144]!).
La planche n'est composée que d'un seul pied.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans T. herba-barona var. mabillaenus Ronniger par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Thymus herba-barona f. microphyllus Litard. in Candollea 7: 240. 1937.
Lectotypus (désigné ici): «Cap Corse: Garrigues audessus du col de Teghime, pentes de la Serra di Pigno», vers 620 m, 4.VI.1933, Litardière, R. de s.n. (G [G00100145]!, exemplaire désigné par «*»).
La planche est composée de cinq pieds ou rameaux cassés au niveau de la base ou du collet. Bien qu'ils aient une morphologie très semblable, il s'agit probablement de pieds distincts. Nous avons choisi un exemplaire bien développé, en fleurs, et présentant toutes les caractéristiques du protologue.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans T. herba-barona var. mabillaenus Ronniger par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Plumbaginaceae
Armeria soleirolii f. albiflora Litard. in Briq. & Litard., Prodr. Fl. Corse 3(2):12. 1955.
Holotypus: «Calvi, à la presqu'île de la Revellata à l'Acellucia où la plante est très localisée», 13.VI.1936, Chevalier, J. s.n. (G [G00100160]!).
La planche porte l'indication «variation à fleurs blanches sur le vif» . Elle n'est composée que d'un seul pied coupé au collet.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans A. soleirolii (Duby) Godr. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Polygalaceae
Polygala nicaensis f. albiflora Litard. in Briq. & Litard., Prodr. Fl. Corse 2(2): 61. 1936.
Holotypus: «Rogliano, maquis près de la plage de Tamarone, 18.V.1913, Litardière, R. de s.n. (G [G00100146]!).
La planche est composée de plusieurs rameaux qui semblent tous provenir du même pied. Nous considérons donc que l'ensemble de ces fragments forme l'holotype.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans P. nicaensis subsp. corsica (Boreau) Graebn. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Primulaceae
Cyclamen repandum f. albiflorum Litard. in Briq. & Litard., Prodr. Fl. Corse 3(1): 202. 1938.
Lectotypus (désigné ici): «Pineraie au-dessus de la fontaine de Fugiccia, S. de Corte», 750 m env., 24.V.1935, Litardière, R. de s.n. (G [G00078065]!).
Syntypi: «Châtaigneraie dans la vallée de Calmacciani, S. de Corte», 720 m env., 25.V.1935, Litardière, R. de s.n. (G [G00078066]!); «Châtaigneraie entre Piedicrocce et la source d'Orezza - avec le type à fl. roses», 450 m env., 6.IV.1928. Litardière, R. de s.n. (G [G00078067]!); «Pta di Fortino, près St Florent. maquis sur calc.», 50–200 m, 6.IV.1936, Litardière, R. de s.n. (G [G00078068]!).
Litardière cite cinq stations dans son protologue dont quatre correspondent à des récoltes se trouvant dans son herbier (la 5e correspond apparemment seulement à une observation puisqu'il cite une référence bibliographique). Parmi ces planches, nous avons choisi celle de la Fontaine de Fugiccia comme lectotype.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans C. repandum Sm. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Ranunculaceae
Aquilegia bernardii var. minor Litard. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 19: 118. 1909.
≡ A. litardierei Briq., Prodr. Fl. Corse 1: 589. 1910.
Holotypus: «Mte Incudine, versant du Fiumorbo, rochers», 5.VII.1908, Stefani, J. s.n. (G [G00100147]!).
La planche n'est composée que d'un seul pied qui est celui qui est très fidèlement représenté dans le dessin de la diagnose. Elle porte en outre le détermination de Briquet.
Ce taxon est reconnu sous le nom A. litardierei par Jeanmonod & Gamisans (2007), bien que sa valeur reste sujette à caution.
Ranunculus clethraphilus Litard. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 19: 93. 1909.
Lectotypus (désigné ici): «Versant N. de la crête qui relie le Mte d'Oro à la Punta Muratello, sous les aulnes», vers 1950 m, 15.VIII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G00100 148]!, exemplaire désigné par «*»).
On remarquera que Litardière fait une erreur sur l'étiquette en indiquant le n° 18 et non 19 du «Bull. Acad. Intern. Géogr. Bot.». La planche est composée de trois pieds, dont un est bien complet avec des racines fasciculées, une hampe à deux fleurs et la présence de fleurs bien avancées. C'est cet exemplaire que nous avons choisi. Malheureusement, la hampe s'est cassée et détachée au remontage. Elle a été collée juste à côté, mais elle doit être considérée comme faisant partie du lectotype.
Ce taxon est reconnu sous ce nom par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Rosaceae
Amelanchier vulgaris prol. rhamnoides Litard. in Bull. Acad. Int. Géogr. Bot. 19: 66. 1909.
Holotypus: «Monte Cinto, versant S., fentes des rochers», vers 2300 m, 30.VII.1908, Litardière, R. de s.n. (G [G001 00159]!).
La planche est composée de quatre rameaux stériles et très homogènes morphologiquement. Il s'agit certainement de rameaux provenant du même pied. C'est pourquoi nous considérons que l'ensemble de ce matériel est l'holotype.
Ce taxon est reconnu sous le nom de A. ovalis var. rhamnoides (Litard.) Briq. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Scrophulariaceae
Linaria flava f. aurea Litard. in Arch. Bot. Mém. 4(3): 9. 1930.
Lectotypus (désigné ici): «Plage de Campo di l'Oro, près Ajaccio», 10.III.1930, Litardière, R. de s.n. (G [G00100152]!, exemplaire désigné par «*»).
Le matériel est composé d'une dizaine de pieds dont beaucoup très petits. Nous avons choisi un exemplaire en fleur, bien développé, dont la couleur est encore visible.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans L. flava subsp. sardoa (Sommier) A. Terracc. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Linaria flava f. luteola Litard. in Arch. Bot. Mém. 4(3): 10. 1930.
Lectotypus (désigné ici): «Plage de Campo di l'Oro, près Ajaccio», 10.III.1930, Litardière, R. de s.n. (G [G00100153]!, exemplaire désigné par «*»).
Le matériel est composé d'une douzaine de pieds dont six bien développés. Nous avons choisi un exemplaire bien en fleur, dont la couleur est encore partiellement visible.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans L. flava subsp. sardoa (Sommier) A. Terracc. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Linaria hepaticifolia var. glandulifera Litard. in Bull. Soc. Sci. Hist. Nat. Corse 42: 232. 1922.
Holotypus: «Massif du Rotondo: Eboulis schisteux entre l'Aja di Cimuccio et le Mt Cardo, à l'adret», 2300– 2380 m, 26.VIII.1919, Litardière, R. de s.n. (G [G0010 0154]!).
Le matériel est composé de trois fragments de tige et de feuilles détachées. Tout ce matériel présente une morphologie homogène avec la même pilosité caractéristique de ce taxon, comme indiqué dans le protologue. Il s'agit certainement de fragments issus du même pied. Nous considérons donc que l'ensemble de ce matériel est l'holotype.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans Cymbalaria hepaticifolia (Poir.) Wettst. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Tamaricaceae
Tamarix gallica var. litardierei Maire in Briq. & Litard., Prodr. Fl. Corse 2(2): 160. 1936.
Holotypus: «Estuaire du Liamone, près du pont, bord de la route», 4.VIII.1932, Litardière, R. de s.n. (G [G0010 0151]!).
La planche comporte trois rameaux importants ainsi que des fragments de petits rameaux. Ce matériel est homogène et est probablement récolté sur le même individu. Nous considérons donc que l'ensemble de ce matériel est l'holotype.
Ce taxon est implicitement inclus dans T. gallica L. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Thymeleacaeae
Daphne gnidium f. angustifolium Litard. & Simon in Bull. Soc. Bot. France 68: 103. 1921.
Holotypus: «Corte», VII.1918, Aylies, J. s.n. (G [G0010 0149]!).
La planche ne porte qu'un seul rameau fleuri. On remarque que Litardière fait une erreur de transcription de date sur l'étiquette, puisqu'il mentionne «Corte, juillet 1917» dans le protologue et «Corte, juillet 1918» sur l'étiquette. Il s'agit manifestement bien de la récolte du protologue, puisque a) d'autres échantillons ne sont pas présents dans son herbier, b) qu'il aurait aussi mentionné cette 2e récolte (si cela en avait été une) puisque l'article concerne les récoltes de 1917 et 1918, et enfin c) que la même situation se présente avec le taxon suivant.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans D. gnidium L. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Daphne gnidium f. latifolium Litard. & Simon in Bull. Soc. Bot. France 68: 103. 1921.
Holotypus: «Corte», VII.1918, Aylies, J. s.n. (G [G0010 0150]!).
La planche ne porte qu'un seul rameau fleuri, et l'étiquette présente la même erreur de transcription que pour le taxon antérieur.
Ce taxon n'a pas de valeur taxonomique reconnue et est implicitement inclus dans D. gnidium L. par Jeanmonod & Gamisans (2007).
Taxons non retrouvés dans l'herbier Litardière
Comme mentionné dans l'introduction, quelques rares taxons n'ont pas été retrouvés dans l'herbier Litardière. Il s'agit notamment de ceux appartenant au genre Arctium dont les fourres étaient toutes totalement vides! Il est probable que les exsiccata ont été prêtés à un spécialiste (probablement J. Arènes dans ce cas là) et n'ont pas été rendus à Litardière. En effet Arènes précise bien dans sa diagnose «typus in Herb. R. de Litardière».
Arctium chabertii subsp. aellenianum J. Arènes in Bull. Jard. Bot. État 20: 121. 1950.
Arctium chabertii subsp. corsicum J. Arènes in Bull. Jard. Bot. État 20: 121. 1950.
Par ailleurs trois autres taxons n'ont pu être localisés alors que Litardière (1932, 1939) et Briquet & Litardière (1955) précisent bien «Typus in Herb. de Litardière». Il s'agit de :
Festuca elatior [subsp. pratensis (Huds.) Hack.] var. malcutiana Litard. in Bull. Soc. Bot. France 85: 664. 1939.
Festuca ovina [subsp. indigesta (Boiss.) Hack.] f. setifolia Litard. in Bull. Soc. Bot. France 79: 70. 1932.
Thymus herba-barona var. pilosiusculus Litard. in Briq. & Litard., Prodr. Fl. Corse 3(2): 222. 1955.
Litardière indique «Exsicc. Reverch. Ann. 1879, n° 194! (Coscione) [Herb. R.. Lit.]» en précisant en note infrapaginale que Reverchon a distribué sous ce même numéro des plantes différentes. Or le seul échantillon correspondant à cette récolte dans l'herbier Litardière porte la détermination T. Herba-barona Lois. var. Mabilleanus Ronn.» détermination à laquelle elle correspond parfaitement. Le type du var. pilosiusculus semble donc bel et bien avoir disparu.
Enfin il faut ajouter à cette liste le cas particulier de Hieracium insulanum Litard. représenté dans l'herbier par une photo de l'exemplaire original, comme on l'a vu plus haut dans le traitement.
Conclusion
Au total, après cette typification, nous pouvons constater que la partie corse de l'herbier Litardière renferme actuellement 36 holotypes, 49 lectotypes (désignés dans cet article), 2 isolectotypes, 47 syntypes et un ex-holotype totalement détruit. Ces taxons appartiennent à 33 genres différents rattachés à 20 familles distinctes dont une est particulièrement bien représentée, celle des Asteraceae avec près de la moitié des taxons (48), presque tous des Cichorioidae (45). De plus hors de l'herbier de Litardière nous citons un holotype présent dans l'herbier d'Arvet-Touvet (GRM-AT), ainsi que trois isotype et un lectotype (désigné dans cet article) dans l'herbier de Leiden (L).
Comme mentionné dans l'introduction, une grande partie des taxons (45) ont été décrits par Litardière, seul ou en collaboration avec d'autres auteurs, mais de nombreux auteurs ont décrits à leur nom des taxons à partir des échantillons récoltés ou présents dans l'herbier de Litardière. Il s'agit de Zahn (30 taxons sans compter ceux décrits avec Litardière), van Soest (9 taxons), Arènes (3 taxons), Saint- Yves (3 taxons sans compter ceux décrits avec Litardière), Ronniger (2 taxons), ainsi que Arvet-Touvet, Gamisans, Maire, Rouy et Yuncker avec chacun un taxon. Cela montre l'importance de cet herbier mais aussi l'importance du réseau existant et des échanges épistolaires qui devaient sous-tendre cette activité scientifique et les envois des échantillons dans les divers pays qu'habitaient ces chercheurs. Rappelons que cette recherche ne concerne que la partie corse de l'herbier Litardière mais qu'elle incite à localiser les types dans les autres parties qui ne peuvent qu'être encore plus riches au vu des nombreux taxons décrits par Litardière en Afrique du Nord notamment, mais pas uniquement.
Remerciements
Nous remercions vivement M. J.-M. Tison de ses informations et de son aide pour la typification de certains spécimens notamment les Hieracium ainsi que le prof. W. Greuter de son avis sur certaines questions nomenclaturales. Nos remerciements vont également à M. A. Schlüssel pour son aide dans la recherche et l'enregistrement des specimens ainsi que pour sa relecture et la traduction du résumé.
