During a survey of the diatom flora of some caves on Île de la Possession, the main island of the Crozet archipelago, a small, unusual naviculoid taxon was observed, initially identified as Fallacia lenzii. The new taxon is described as Fallacia emmae but it shows features of two related genera: Fallacia and Germainiella. Thorough morphological research revealed details that, on the one hand, contradicted its placement in Fallacia, such as the relatively low number of poroids on the conopeum, the absence of external canal apertures beside the raphe slit (Fallacia-feature), and striae that are composed of one slit-like areola (Germainiella-feature). The morphology and taxonomy of the new taxon are discussed and questions are raised about the validity of genera recently split off from the genus Navicula on the basis of one, or occasionally two, morphological features.

A new diatom species, Staurosirella acidophila, is described from surface sediments and phytoplankton samples from tropical reservoirs in São Paulo, Brazil. Description of the new taxon is based on morphological characteristics observed using light (LM) and scanning electron microscopy (SEM). The new species is characterized by having rhombic-lanceolate valves with acuminate to rostrate ends, striae uniseriate, uninterrupted from valve face to valve mantle and areolae elongated, slit-like. Double line of incipient spines is for the first time reported for the genus Staurosirella. It belongs to the group of species morphologically related to Staurosirella pinnata sensu auct. non null. and shares some resemblance with species currently belonging to the genus Punctastriata. Comparison with similar species currently ascribed to the genera Punctastriata, Staurosira and Staurosirella are provided. The new species is described from sites that represent good ecological status (low nutrient concentrations and low pH) for the Metropolitan Region of São Paulo. Relative abundances and autecological information complement the present study, which is a contribution to the knowledge of diatoms thriving in environments with good ecological conditions in Brazil.

A new diatom species from freshwater environments in France is described. Fragilaria microvaucheriae sp. nov. is illustrated and discussed based on populations from the Loire-Brittany basin and compared with the original (type) material of Fragilaria vaucheriae (Kütz.) J.B.Petersen (= Exilaria vaucheriae Kütz.) from Germany and Fragilaria uliginosa Kulikowskiy et al., recently described from a peat bog in Mongolia. Additional populations of Fragilaria pectinalis (O.F.Müll.) Lyngb. from the Rhône Alpes region (France) are also investigated in detail including its environmental preferences in order to compare with the new species. Fragilaria microvaucheriae is similar to F. vaucheriae but present smaller cell dimensions and higher density of striae. It occurs in slight acidic waters. The new species has been identified in the past as F. vaucheriae, Fragilaria capucina sensu auct., Fragilaria austriaca (Grunow) Lange-Bert. or Fragilaria pectinalis. The morphology of the new species and similar taxa is documented by light (LM) and scanning electron micrographs (SEM) and discussed in light of recent advances in the taxonomy of the genus Fragilaria Lyngb. from freshwater environments.

A small marine benthic diatom pertaining to the order Achnanthales (Bacillariophyta) was observed from the Scattered Islands (“Eparses”, Mozambique Channel, Indian Ocean) and from Napuka Atoll (North of the Tuamotu Archipelago, South Pacific). The latter taxon has unique characteristics (e.g., raphe valve striae composed of small areolae versus macroareolae on the sternum valve, low and plain mantle, simply hooked terminal raphe endings, high and complex cingulum composed of plain and open cingular bands, presence of a vestigial raphe) matching none of the genera split from Achnanthidium Kützing sensu lato (e.g., Planothidium Round & Bukhtiyarova, Karayevia Round & Bukhtiyarova ex Round, Psammothidium Bukhtiyarova & Round, Rossithidium Round & Bukhtiyarova), neither the new genus Madinithidium Witkowski, Desrosiers & Riaux-Gobin from which the striae of both valves are composed of macroareolae and the terminal raphe endings are doubly hooked. Pseudachnanthidium megapteropsis sp. nov and gen. nov is proposed. Due to its small size and to the fact that its striation is not discernible using light microscopy, the new taxon probably escaped the attention of taxonomists in the past. This taxon is found along with Madinithidium flexuistriatum that has close but distinctive morphology, clearly marked off under scanning electron microscope (SEM). Observation with a SEM is essential to differentiate the two latter small-celled and elusive taxa that have overlapping ecological niches. It remains unknown whether Pseudachnanthidium megapteropsis is a cosmopolitan-tropical taxon or if its environmental tolerance is wider. Two other small taxa possibly pertain to the same new genus: one from Reunion Island (Mascarene Archipelago, Indian Ocean) and the second from the Scattered Islands (Mozambique Channel).

Les diatomées provenant de 140 mares de deux régions de France, le plateau calcaire de la Beauce au nord et la région de sable et d'argile d'Orléans et de la Sologne au sud, ont été analysées afin d'évaluer l'influence de la géologie régionale, de l'aménagement du territoire et des substrats colonisés. Des mares permanentes et éphémères ont été inclues dans les analyses. La procédure de permutation multi-réponses illustre les différences et similarités entre les deux régions, les 13 différentes classes de types de mares et les différents substrats. Les analyses ont démontré pourquoi certains types devraient être regroupés dans une large classe, avec six types de mares retenus. La plupart des catégories de substrats n'ont montré aucune différence significative; seulement une catégorie, les sphaignes, diffère de toutes les autres, tandis que la boue et les racines vivantes diffèrent également beaucoup des autres catégories.

Les analyses des correspondances canoniques des deux régions ensemble et puis de chacune des régions séparément, en utilisant uniquement les données des mares permanentes, ont permis de mettre en évidence les principaux facteurs environnementaux. Pour les deux régions, trois facteurs essentiels ont été déterminés : le pH, le log conductivité et l'aire de surface. Le plateau calcaire de la Beauce est influencé par le pH et le potassium, tandis que la région de sable et d'argile d'Orléans et Sologne est influencée par le log conductivité, et SiO₂ sur les axes 1–2.

Actuellement, un consensus a été atteint pour protéger et restaurer les bras morts. Par conséquent, il est important de comprendre le fonctionnement de ces zones humides. Á notre connaissance, la distribution spatio-temporelle des diatomées, des macrophytes et des macroinvertébrés benthiques, en relation avec la géomorphologie n'a pas été étudiée de manière approfondie.

Dans les zones amont et intermédiaire, la faible température de l'eau et les fortes concentrations ioniques ont révélé une connexion avec l'eau de nappe. De plus, le seuil géomorphologique, qui caractérise la zone intermédiaire, a créé les mêmes phénomènes de circulation de l'eau dans les sédiments que dans les rivières, avec un écotone « nappe phréatique/milieu hyporhéique/eau de surface » et produit des différences physico-chimiques entre l'amont et l'aval du bras mort et ainsi modifie la distribution des organismes. En aval, les apports d'eau du chenal principal de la rivière Allier ont permis le développement de taxons observés dans la rivière. Toutes ces connexions hydrologiques et la sédimentation ont modifié les caractéristiques physiques, chimiques et géomorphologiques, créant ainsi un gradient de qualité de l'eau, qui influence la répartition des communautés biologiques.

Dans le cadre du Programme de Surveillance répondant à la Directive européenne Cadre sur l'Eau, un suivi du phytoplancton des plans d'eau de plus de 50 hectares est réalisé dans le bassin Rhin-Meuse. C'est lors de ce suivi que la diatomée centrique Aulacoseira scalaris (Grunow in Van Heurck) Houk, Klee & Passauer a été identifiée dans les lacs de Longemer en 2010 (Xonrupt-Longemer, France) et de Gérardmer en 2011 (Gérardmer, France). Sa présence a été à nouveau détectée dans les échantillons prélevés en 2014 sur ces deux lacs. Aulacoseira scalaris n'avait été jusqu'à présent trouvée que dans des échantillons fossiles à subfossiles des U.S.A. (État de l'Oregon, et Virginia City de l'État du Nevada) et de France (Lac de Gérardmer, Vosges, France). Cette espèce ayant été retrouvée vivante dans le phytoplancton de ces deux lacs des Vosges, elle ne doit plus être considérée comme uniquement une diatomée fossile. Des informations sur son autécologie sont proposées grâce aux données physicochimiques des deux lacs, et sa morphologie est comparée avec les espèces d'Aulacoseira semblables présentes dans la littérature.