Despite the growing interest in the lichen communities of Mexico, little is known about the assemblages from the central part of the country. For that reason, we defined the following research objectives: 1) to compare species richness, composition, and dissimilarity of lichen communities among three vegetation types; 2) to explore the incidence of environmental variables on lichen community species composition; and 3) to identify species and functional traits indicative of each vegetation type. Based on lichens' collection of Aguascalientes (HUAA herbarium), the relationships between species, traits, and environmental variables were represented through beta diversity components, non-metric multidimensional scales, Indicator Species Analysis, and Fourth Corner Analysis. In total, 218 lichen species were found, 132 in Quercus L. forests, 90 in subtropical shrubland, and 85 in xerophytic shrubland. Vegetation types had beta diversity total values higher than 0.8, although paired comparisons revealed variations in species replacement and richness. The indicator species identified for Quercus forests were Parmotrema acutatum Kurok., while for subtropical shrubland Phaeophyscia nashii Essl. and Physcia biziana (A.Massal.) Zahlbr. No indicator species were identified for xerophytic shrubland. Functional traits indicative of xerophytic shrubland were crustose lichens and the saxicolous substrate. Subtropical shrubland indicators comprised soredia and foliose narrow lobes, whereas indicators of Quercus forest consisted of foliose wide lobes and the epiphyte substrate. The functional trait approach used in the study of Mexican lichen communities is highly recommended given the observed similarities between taxonomical and functional community assemblages and the ease with which the functional traits approach links species composition to environmental variables.

Assemblages et traits fonctionnels des communautés de lichens comme indicateurs des types de végétation du centre du Mexique, basés sur des spécimens d'herbier.

Malgré l'intérêt croissant pour les communautés lichéniques du Mexique, on connaît peu de choses sur les assemblages de la partie centrale du pays. Pour cette raison, nous avons défini les objectifs de recherche suivants: 1) comparer la diversité des espèces, la composition et la dissimilarité des communautés de lichens parmi trois types de végétation; 2) explorer l'incidence des variables environnementales sur la composition des espèces des communautés de lichens; et 3) identifier les espèces et les traits fonctionnels indicatifs de chaque type de végétation. Sur la base de la collection de lichens de la ville d'Aguascalientes (herbier HUAA), les relations entre les espèces, les traits et les variables environnementales ont été représentées par des composantes de diversité bêta, des analyses multidimensionnelles non paramétriques, une analyse des espèces indicatrices et une analyse des quatre coins. Au total, 218 espèces de lichens ont été trouvées, 132 dans les forêts de Quercus L., 90 dans les zones arbustives subtropicales et 85 dans les zones arbustives xérophiles. Les types de végétation présentaient des valeurs totales de diversité bêta supérieures à 0,8, bien que les comparaisons par paires aient révélé des variations dans le remplacement et la richesse des espèces. Les espèces indicatrices identifiées pour les forêts de Quercus sont Parmotrema acutatum Kurok., tandis que pour les zones arbustives subtropicales, Phaeophyscia nashii Essl. et Physcia biziana (A.Massal.) Zahlbr. Aucune espèce indicatrice n'a été identifiée pour la zone arbustive xérophile. Les traits fonctionnels indicatifs de la zone arbustive xérophile sont les lichens crustacés et le substrat saxicole. Les indicateurs de la zone arbustive subtropicale comprennent les sorédies, et les lobes foliacés et étroits, tandis que les indicateurs de la forêt de Quercus comprennent les lobes foliacés larges, et le substrat épiphyte. L'approche des traits fonctionnels utilisée dans l'étude des communautés de lichens mexicains est fortement recommandée étant donné les similitudes observées entre les assemblages de communautés taxonomiques et fonctionnelles et la facilité avec laquelle l'approche des traits fonctionnels relie la composition des espèces aux variables environnementales.