In Mexico, as in other countries, coastal urbanization and landscape changes are occurring at an unprecedented scale and rate, with potential negative impacts on local biodiversity. Nevertheless, studies of the impacts that such changes have on coastal dune vegetation are relatively scarce. In this study, we examined (a) the trends of urban sprawl and landscape changes along the coast of Veracruz for more than 20 years; (b) the impact of urban sprawl on plant species richness and plant functional groups; c) how landscape changes have affected plant diversity and community structure. Our results show an increasing urbanization along the coasts of the Gulf of Mexico, occurring at different rates, and being higher in locations closest to tourist areas. Plant species richness decreased with urban expansion while the proportion of plant functional types was altered. Inland species not tolerant to the beach-dune environment became more abundant in the most urbanized locations while the abundance of psammophytes decreased. Community structure (the dominant species) was modified with landscape changes. Our results are useful for an adaptive management strategy and will help develop sustainable beach management plans that should include the conservation of native and highly specialized species, such as psammophytes.
Au Mexique, comme dans d'autres pays, l'urbanisation côtière et les changements du paysage ont lieu à une échelle et à un rythme sans précédents, avec des effets négatifs potentiels sur la biodiversité locale. Néanmoins, les études des effets de ces changements sur la végétation des dunes côtières sont relativement rares. Dans la présente étude, nous avons examiné (a) les tendances d'étalement urbain et de modification du paysage le long de la côte de Veracruz pendant plus de 20 ans; (b) les effets de l'étalement urbain sur la richesse spécifique végétale et sur les groupes fonctionnels de plantes; (c) comment les changements du paysage ont affecté la diversité végétale et la structure des communautés. Nos résultats montrent une augmentation de l'urbanisation le long des côtes du Golfe du Mexique, dont le rythme est variable et plus élevé dans les lieux les plus près des sites touristiques. La richesse spécifique végétale diminue avec l'urbanisation, alors que la proportion de types fonctionnels est altérée. Les espèces continentales intolérantes aux environnements dunaires ou de plages deviennent plus abondantes dans les lieux plus urbanisés, alors que l'abondance des psammophytes diminue. La structure des communautés (les espèces dominantes) est modifiée par les changements du paysage. Nos résultats seront utiles à une stratégie d'aménagement adaptatif et aideront à développer des plans d'aménagement durable des plages qui devraient inclure la conservation d'espèces indigènes hautement spécialisées telles que les psammophytes.