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Wild boar populations have increased worldwide, but the consequences of their disturbances on boreal forest ecosystems are largely unknown. We investigated how wild boars affect soil processes in a Swedish boreal forest. We estimated effects on ecosystem functioning using phospholipid fatty acid analyses (PLFA) to characterise microbial groups, and by measuring soil respiration, soil carbon (C), nitrogen (N) and phosphorus (P) concentrations, as well as the availability of NO3– and NH4+. We compared samples collected inside wild boar enclosures with adjacent reference areas without wild boar disturbance. We found no difference in soil microbial composition, except for a consistently higher fungi:bacteria ratio in the enclosures. These results are contrary to our hypothesis that rooting raises nitrogen levels, which in turn result in more bacteria. Soil nutrient levels showed inconsistent patterns, suggesting that substrate changes – as opposed to nutrient changes – stimulated fungal growth. Soil respiration was lower in the enclosures, contradicting earlier findings suggesting increased soil CO2 emissions from wild boar rooting. Overall, our study suggests that increased wild boar abundance has a minor impact on soil processes in boreal forests. Future studies should determine if the modest impacts remain across time and boreal forests.
Les populations de sanglier ont augmenté à l'échelle planétaire, mais les conséquences de leurs perturbations sur les écosystèmes forestiers boréaux sont peu connues. Nous avons évalué les effets des sangliers sur les processus du sol dans une forêt boréale en Suède. Nous avons estimé les effets sur le fonctionnement écosystémique en utilisant des analyses d'acides gras phospholipidiques (AGPL) pour caractériser les groupes microbiens, et en mesurant la respiration, le carbone (C), l'azote (N) et le phosphore (P) du sol, ainsi que la disponibilité en NO3– et NH4+. Nous avons comparé des échantillons prélevés dans des enclos à sangliers et dans des sites témoins non perturbés. Nous n'avons trouvé aucune différence de composition microbienne du sol, sauf un rapport champignons/bactéries systématiquement plus élevé dans les enclos. Ces résultats vont à l'encontre de notre hypothèse selon laquelle la fouille du sol par les sangliers augmenterait la concentration en azote, et par conséquent la quantité de bactéries. Les patrons irréguliers des concentrations en nutriments du sol suggèrent que ce sont des changements de substrat – et non des changements de nutriments – qui stimulent la croissance fongique. La respiration du sol était plus faible dans les enclos, contrairement aux résultats d'études précédentes suggérant que la fouille du sol par les sangliers augmenterait les émissions de CO2. Globalement, notre étude suggère que l'augmentation d'abondance du sanglier a un effet mineur sur les processus du sol en forêt boréale. Des études supplémentaires sont requises afin de déterminer si ces effets modestes sont persistants et s'ils sont observés dans d'autres forêts boréales.
Root systems are crucial to tree and soil stability in terms of mechanical support, but are rarely considered in revegetation studies. This study aimed at determining the effect of planting density and herbaceous hydroseeding on the root architecture and mechanical resistance to uprooting of planted hybrid poplars on waste rock piles. The study took place at an open pit gold mine in the Canadian boreal zone where a hybrid poplar plantation was established in 2013 on soil-covered waste rock slopes (33%). Four treatments were randomly distributed in three replicated blocks: 4 × 4 m, 2 × 2 m, 1 × 1 m between trees and 2 × 2 m + h, corresponding to trees spaced at 2 × 2 m with hydroseeding. Lateral uprooting tests of four-year-old hybrid poplars were conducted in the direction of the slope. Maximum resistance to the uprooting force was observed in the 2 × 2 m treatment. Root systems were more symmetrical, deep, branched, and had higher root diameters in the 2 × 2 m and 4 × 4 m treatments. In contrast, the treatments with greater intra- or interspecific competition showed shallower, asymmetrical root systems with smaller roots. Therefore, competition significantly reduced tree anchorage.
Les systèmes racinaires sont essentiels à la stabilité des arbres et du sol en termes de support mécanique, mais sont rarement considérés dans les études de végétalisation. Cette recherche visait à déterminer l'effet de la densité de plantation et de l'hydroensemencement herbacé sur l'architecture racinaire et la résistance mécanique au déracinement de peupliers hybrides plantés dans les pentes de stériles. L'étude a eu lieu à une mine d'or à ciel ouvert située dans la forêt boréale canadienne. Une plantation de peuplier hybride a été installée en 2013 sur des pentes de stériles recouvertes de sol (3 H:1 V), avec quatre traitements répartis au hasard en trois blocs de répétition: 4 × 4 m, 2 × 2 m et 1 × 1 m d'espacement entre les arbres, ainsi que 2 × 2 m + h correspondant à un espacement de 2 × 2 m avec hydroensemencement herbacé. Des tests d'arrachement latéraux de peupliers hybrides âgés de quatre ans ont été effectués dans le sens de la pente. La résistance maximale à la force d'arrachement a été observée pour le traitement de 2 × 2 m. Les systèmes racinaires étaient plus symétriques, profonds, ramifiés et avaient des diamètres racinaires plus élevés pour les traitements 2 × 2 m et 4 × 4 m. En revanche, les traitements avec une plus grande compétition intra- ou interspécifique ont montré des systèmes racinaires moins profonds, asymétriques et avec des racines plus petites. Par conséquent, la compétition a réduit considérablement l'ancrage des arbres.
Major changes in boreal and subarctic climates have occurred in recent decades, but uncertainty exists as to how biota are responding, e.g., whether the subarctic forest-tundra (‘treeline’) will advance northward. Ground-based vegetation data from the Mackay Lake region of the Northwest Territories were used to determine if there is evidence of a northward biome shift. Near the treeline, current plant communities are similar to those documented 40–67 years ago. There was little or no evidence of recent tree regeneration by seed, expansion of tree stands, or colonization by trees of adjacent tundra. Black spruce stems require ∼75 years to reach 2.5 m in height and be discernible as trees on photography and satellite imagery. Branches 20–30 years old are the preferred age for initiation of an upright stem from layering. Upright stems of clonal spruce within the forest-tundra may be far younger than their near-ground or belowground stems. Whether northward biome migration will occur will depend on the interplay between climatic, landscape, and soil factors, species migration capacities, wildfires, and whether afforestation outpaces deforestation. In the forest-tundra, climatic change may not result in significant biome shifts, but rather in changes in the relative abundance of species already present.
D'importants changements des climats boréal et subarctique ont lieu depuis quelques décennies, mais l'incertitude demeure quant à la réponse biotique, par exemple si la toundra forestière (la limite des arbres) avancera vers le nord. Des données de végétation prélevées dans la région du lac Mackay aux Territoires du Nord-Ouest ont été utilisées pour chercher des indices de migration de la toundra forestière vers le nord. Près de la limite des arbres, les communautés végétales actuelles sont similaires à celles d'il y a 40-67 ans. Il y a peu ou pas d'indices de régénération récente par graines, d'expansion de peuplements forestiers, ou de colonisation par les arbres de la toundra adjacente. Les épinettes noires nécessitent ∼75 ans pour atteindre 2,5 m de hauteur et ainsi être identifiées comme des arbres sur les photographies aériennes ou les images satellitaires. Les branches doivent avoir 20-30 ans pour initier la croissance d'une tige érigée par marcottage. Les tiges érigées des clones d'épinette de la toundra forestière pourraient être beaucoup plus jeunes que leurs branches au sol ou dans le sol. La migration vers le nord de la toundra forestière dépendra des interactions entre les facteurs climatiques, du paysage et du sol, ainsi que de la capacité de migration des espèces, des incendies forestiers, et de la surcompensation de la déforestation par l'afforestation. Dans la toundra forestière, les changements climatiques pourraient ne pas résulter en migrations de biomes, mais plutôt en changements des abondances relatives des espèces déjà présentes.
Many of the spatial patterns observed in nature are governed by interactions between species and between species and their environment, providing valuable information about which processes are determinants in shaping ecological communities. In a system composed of Mimosa bimucronata, the bruchine Acanthoscelides schrankie and its parasitoids, we examined the spatial distribution patterns of these insects and fruit quality. We tested the hypothesis that an aggregate pattern of parasitism is predominant, characterizing a direct density-dependent pattern. Because nitrogen, water, and phenols are crucial fruit traits that can affect the fitness of many insects, we also tested the hypothesis that the spatial distribution of A. schrankie and its parasitoids is positively associated with water and nitrogen content in the fruits and negatively associated (i.e., dissociation) with phenols. The distribution of bruchine and its parasitoids varied over time, from random to aggregated. The spatial patterns of parasitism varied between direct density dependence, inverse density dependence, and density independence. Dissociations were found between the abundance of A. schrankiae and the phenolic content, and similar results were found for the parasitoids. Our results suggest that a combination of bottom-up and top-down effects may drive spatiotemporal dynamics between A. schrankiae and its parasitoids.
Plusieurs des patrons spatiaux observés dans la nature sont régis par des interactions entre les espéces et entre les espéces et l'environnement, ce qui fournit de l'information utile sur les processus importants dans la structuration des communautés écologiques. Dans un systéme composé de Mimosa bimucronata, de la bruche Acanthoscelides schrankie et de ses parasitoïdes, nous avons étudié les patrons de répartition spatiale des insectes et de la qualité des fruits. Nous avons testé l'hypothése de prédominance d'un patron agrégé de parasitisme indiquant une dépendance directe à la densité. Puisque l'azote, l'eau et les phénols sont d'importants traits des fruits qui peuvent influencer l'aptitude de plusieurs insectes, nous avons aussi testé l'hypothése selon laquelle la répartition de A. schrankie et de ses parasitoïdes est positivement associée au contenu en eau et en azote des fruits, et négativement associée (dissociation) au contenu en phénols. La répartition de la bruche et de ses parasitoïdes variait dans le temps, d'aléatoire à agrégée. Le patron spatial de parasitisme variait entre la dépendance directe à la densité, la dépendance inverse à la densité, et la non-dépendance à la densité. La dissociation a été observée entre l'abondance de A. schrankiae et de ses parasitoïdes et le contenu en phénols. Nos résultats suggérent qu'une combinaison d'effets ascendants et descendants pourrait expliquer la dynamique spatiale de A. schrankiae et de ses parasitoïdes.
KEYWORDS: Food quality, life table, nutrition, stoichiometry, zooplankton, zooplancton, nutrition, stoechiométrie, qualité de la nourriture, table de survie
Nitrogen (N) cycle in ecosystems has been overbalanced by human activities. However, it remains uncertain whether the altered N supply results in a change in the elemental composition of phytoplankton and, consequently, affects the life history strategy of zooplankton. To investigate these impacts, a simple lab-based food chain was established. Results show that lack or excess of nitrogen reduced algal density, cell volume, growth rate and chlorophyll content. Moreover, N content in algae significantly increased with increased N concentration in the medium, and reached saturation at concentrations ≥5 mg·L–1. Feeding on algae grown in a low-nitrogen or no nitrogen mediums resulted in faster decline in age-specific survival of rotifers, and slower population growth, as well as longer generation time. In order to make up for nutritional shortage, grazing and filtration rates increased. On the other hand, rotifers feeding on algae grown in high-N mediums (A50 and A200) had significantly shorter average lifespan and life expectancy at hatching. Therefore, nitrogen imbalances have adverse effects on the growth, development and reproduction of both primary producers and herbivorous zooplankton in the food chain.
Le cycle de l'azote dans les écosystèmes est affecté par les activités humaines, mais il est incertain s'il en résulte une modification de la composition élémentaire du phytoplancton et, conséquemment, du cycle vital du zooplancton. Pour étudier ces effets, une chaîne alimentaire simple a été établie en laboratoire. Les résultats montrent qu'une carence ou un excès d'azote réduit la densité, le volume cellulaire, le taux de croissance et le contenu en chlorophylle des algues. De plus, le contenu en azote des algues augmente significativement avec l'augmentation de la concentration en azote du milieu, pour atteindre la saturation à des concentrations ≥5 mg·L–1. Les rotifères se nourrissant d'algues ayant poussé dans un milieu pauvre en azote ou sans azote affichent un déclin plus rapide de leur taux de survie, une croissance populationnelle plus lente et un allongement de la durée des générations. Afin de compenser la carence nutritionnelle, les taux de broutement et de filtration augmentent. D'un autre côté, les rotifères se nourrissant d'algues ayant poussé dans des milieux riches en azote (A50 et A200) ont des durées de vie moyennes et des espérances de vie significativement plus courtes. Par conséquent, les déséquilibres du cycle de l'azote ont des effets délétères sur la croissance, le développement et la reproduction des producteurs primaires et du zooplancton herbivore dans la chaîne alimentaire.
Prey-predator interactions hold significant importance, widely acknowledged as crucial processes within ecosystems. Yet, there is a scarcity of empirical data that effectively illustrates the influence of urbanization on such interactions. We performed a common garden experiment utilizing 1250 clay models to assess the predation risks faced by herbivorous and carnivorous prey in an urban agroecosystem in the southern Philippines. Our findings revealed significant differences in attack risks between the trophic levels, with herbivorous caterpillars (n = 246; 53.25%) experiencing higher predation rates compared to carnivorous lizards (n = 216; 46.75%). Interestingly, while the trophic level of the prey did not directly predict predation risk, the presence of predators showed significant effects. Arthropods emerged as the dominant predators of herbivorous prey compared to other predators, whereas mammalian predators predominantly attacked carnivorous prey. The landscape variable also had a strong influence on the risk of predation. We found that increasing tree cover was significantly related to increased predation risk, while built-up showed the opposite. Our research findings support the ‘increasing disturbance hypothesis’, suggesting that rising urbanization rates reduce predator diversity, resulting in a decrease and loss of predation pressure.
Les interactions proie-prédateur sont largement considérées comme l'un des processus écologiques les plus importants. Pourtant, il existe une quantité limitée de données empiriques démontrant l'influence de l'urbanisation sur ces interactions. Nous avons réalisé une expérience en jardin en utilisant 1250 modèles en argile pour évaluer les risques de prédation de deux niveaux trophiques de proies au sein d'un agroécosystème urbain dans le sud des Philippines. Nos résultats ont révélé que les risques d'attaque différaient significativement entre les niveaux trophiques et étaient plus élevés chez les chenilles herbivores (n = 246; 53,25%) que chez les proies carnivores (n = 216; 46,75%). Bien que le niveau trophique des proies n'ait pas prédit le risque de prédation, la présence de prédateurs a montré des effets significatifs. Les arthropodes étaient les prédateurs dominants parmi les proies herbivores, tandis que les mammifères attaquaient principalement les proies carnivores. La variable du paysage avait également une forte influence sur le risque de prédation. Nous avons constaté qu'une augmentation de la couverture végétale était significativement liée à un risque accru de prédation, tandis que les zones bâties montraient l'effet inverse. Nos résultats de recherche soutiennent l'hypothèse dite ‘d’augmentation des perturbations’, suggérant que l’urbanisation croissante réduit la diversité des prédateurs, entraînant une diminution et une perte de pression de prédation.
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