The host selection process of most phytophagous insects can be described as a sequence of behaviors leading from landscape-scale habitat location to host-plant scale, microsite selection. For the whitespotted sawyer, Monochamus scutellatus (Say), a fire-associated xylophagous cerambycid, host location and acceptance patterns have been relatively well described, whereas landscape-scale distribution patterns in recently disturbed areas have received virtually no attention. In a 5,097-ha recently burned black spruce forest of Quebec, Canada, we evaluated the variability of larval density of 569 trees in 114 plots, by using entry hole counts. This variability was then related to environmental variables ranging from tree- to landscape-scale. Both diameter at breast height (positive relationship) and fire severity (negative relationship) were significant at explaining larval density at tree scale. At larger scales, altitude had a negative effect on larval density, whereas plots having a higher percentage of unburned forest in a 500-m radius were more intensely colonized. The importance of the proximity of unburned stands could be linked to the feeding requirements of the adults, which should show preference for stands offering both egg-laying and feeding substrata, because several species of Monochamus have been shown to feed while being reproductively active. In our models, large-scale variables explained more variability in entry hole counts than did tree-scale variables. Thus, our results suggest that large-scale habitat location mechanisms may play an important role in the host selection process of the whitespotted sawyer.
RÉSUMÉ (FRENCH). La sélection d’hôte des insectes phytophages comporte plusieurs étapes allant de la localisation d’un habitat à l’échelle du paysage jusqu’à la sélection d’un microsite de ponte à l’échelle de la plante hôte. La localisation et l’acceptation d’hôte ont été relativement bien décrites pour le longicorne noir Monochamus scutellatus (Say); cependant, la localisation d’habitat à grande échelle a retenu peu d’attention. Dans un feu ayant eu lieu en pessière noire au Canada, nous avons évalué la densité de larves dans 569 arbres de 114 parcelles d’échantillonnage par décompte de trous d’entrée. Ces densités ont été confrontées à des variables environnementales à échelles multiples. À l’échelle de l’arbre, la densité de larves était liée au diamètre de l’arbre et à la sévérité du feu. À plus grande échelle, l’altitude a eu un effet négatif sur la densité de larves, alors que les peuplements ayant davantage de forêt verte dans un rayon de 500 mètres ont été plus intensément colonisés. L’importance de la proximité de massifs verts peut être liée aux éxigences nutritionelles des adultes, qui devraient préférenciellement coloniser des peuplements comportant à la fois des sites d’oviposition et d’alimentation, puisque plusieurs espèces de Monochamus continuent de s’alimenter lorsque sexuellement actifs. Les variables à grande échelle ont expliqué plus de variabilité dans nos modèles que les variables à l’échelle de l’arbre. Il semble donc que les mécanismes de localisation d’habitat à grande échelle jouent un rôle important dans le processus de sélection d’hôte chez le longicorne noir.