Urban areas—characterized by high human densities, buildings, and impermeable surfaces—are increasing globally and represent a leading threat to wildlife by drastically altering the natural resources wildlife species are accustomed to. Prior work suggests that living in urban habitats can cause wildlife to show increased cholesterol levels. In biomedical research, elevated cholesterol is linked to disease, but the consequence of elevated cholesterol in wildlife remains unclear. We measured total cholesterol in European Starlings (Sturnus vulgaris), an urban-adapted species, across an urban and a rural site. We asked: (1) Do urban starlings have elevated cholesterol? and (2) Is elevated cholesterol correlated to negative physiological outcomes in starlings? We found that nestlings from the urban (N = 16) and rural (N = 98) sites showed similar cholesterol, but adult starlings from the urban (N = 5) habitat showed elevated cholesterol compared to rural (N = 36) birds. However, elevated cholesterol was not correlated with increased oxidative damage to DNA, lowered body condition, or increased baseline glucocorticoids across any age class, suggesting that elevated cholesterol did not come at a physiological cost to starlings. Future work is needed to explore what mechanism(s) drive variation in cholesterol across urban and rural birds, as well as whether any long-term consequences of elevated cholesterol exist.
Les zones urbaines, caractérisées par de densités humaines élevées et des bâtiments et des surfaces imperméables, augmentent au niveau mondial et représentent une menace majeure pour la faune sauvage en modifiant radicalement les ressources naturelles auxquelles les espèces sont habituées. Des travaux antérieurs suggèrent que vivre dans des habitats urbains peut entraîner une augmentation des taux de cholestérol chez la faune sauvage. Dans la recherche biomédicale, un taux de cholestérol élevé est lié à la maladie, mais les conséquences d'un taux de cholestérol élevé chez la faune sauvage ne sont pas claires. Nous mesurâmes le cholestérol total chez l'étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), une espèce adaptée à la ville, sur un site urbain et un site rural. Nous demandâmes: (1) est-ce que les étourneaux sansonnets urbains ont un taux de cholestérol élevé? et (2) est-ce qu'un taux de cholestérol élevé est corrélé à des résultats physiologiques négatifs chez les étourneaux? Nous constatâmes que les oisillons des sites urbains (N = 16) et ruraux (N = 98) présentaient un taux de cholestérol similaire, mais que les étourneaux adultes de l'habitat urbain (N = 5) présentaient un taux de cholestérol élevé par rapport aux étourneaux adultes de l'habitat rural (N = 36). Cependant, un taux de cholestérol élevé n'était pas corrélé à une augmentation des dommages oxydatifs de l'ADN, à une condition corporelle réduite ou à une augmentation des glucocorticoïdes de base dans toutes les classes d'âge, ce qui suggère qu'un taux de cholestérol élevé n'a pas eu de coût physiologique pour les étourneaux. Des travaux futurs sont nécessaires pour explorer le(s) mécanisme(s) qui déterminent la variation du cholestérol chez les oiseaux urbains et ruraux, ainsi que pour déterminer s'il existe des conséquences à long terme d'un taux de cholestérol élevé.
Mots-clés: condition corporelle, dommage à l'ADN, glucocorticoïdes, urbanisation.