Only one unambiguous representation of a porcupine has been identified in ancient Egyptian art. Scholars agree that the image, which is found on a relief fragment from the Old Kingdom tomb of Pehenuka, depicts a North African crested porcupine (Hystrix cristata Linnaeus, 1758), a species that is no longer extant in Egypt. Other Egyptian images, which pre-date this example, have also been initially viewed as porcupines but then subsequently re-interpreted as mythical hybrid animals, based on what appears at first glance to be an unusual combination of their morphological characteristics. When both the principles of Egyptian graphic representation and the natural behaviour of porcupines are considered, however, greater support is found for their identification as crested porcupines. This finding highlights the importance of applying Egyptian graphic rules when analysing art from all periods, and suggests that North African crested porcupines are more common in early Egyptian art than has hitherto been appreciated.
Les porcs-épics dans l'Égypte ancienne ? Un problème épineux réévalué.
Une seule représentation sans ambiguïté d'un porc-épic a été identifiée dans l'art égyptien ancien. Les chercheurs s'accordent à dire que l'image, trouvée sur un fragment de relief de la tombe de Pehenuka, dans l'Ancien Empire, représente un porc-épic à crête d'Afrique du Nord (Hystrix cristata Linnaeus, 1758), une espèce qui n'existe plus en Égypte. D'autres images égyptiennes, antérieures à cet exemple ont également été initialement considérées comme des porcs-épics, mais ensuite réinterprétées comme des animaux hybrides mythiques, sur la base de ce qui semble à première vue être une combinaison inhabituelle de leurs caractéristiques morphologiques. Cependant, si l'on considère à la fois les principes de la représentation graphique égyptienne et le comportement naturel des porcs-épics, leur identification en tant que porcs-épics à crête est confortée. Cette découverte souligne l'importance d'appliquer les règles graphiques égyptiennes lors de l'analyse de l'art de toutes les périodes et suggère que les porcs-épics à crête d'Afrique du Nord sont plus courants dans l'art égyptien ancien qu'on ne l'a estimé jusqu'à présent.