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28 January 2022 Red foxes at their northern edge: competition with the Arctic fox and winter movements
Sandra Lai, Chloé Warret Rodrigues, Daniel Gallant, James D. Roth, Dominique Berteaux
Author Affiliations +
Abstract

Rapid range expansion of boreal forest predators onto the tundra may disrupt local ecological processes, notably through competition with ecologically similar species. Red foxes (Vulpes vulpes) have expanded their range northwards throughout the Canadian Arctic, inducing competition with endemic Arctic foxes (V. lagopus). We studied competition between Arctic and red foxes, with a focus on interference competition, and winter movements of red foxes using satellite telemetry and den occupancy data from both species. We worked at Bylot Island (Nunavut) and Herschel Island (northern Yukon), two sites at the northern limit of the red fox's range. As expected, red fox home ranges were 56% larger on average than Arctic fox home ranges. However, red foxes did not exclude Arctic foxes regionally nor did they prevent them from breeding successfully in their vicinity. On Bylot Island, Arctic foxes did not spatially avoid red foxes more than their conspecifics, as evidenced by similar intra- and interspecific home-range overlaps. On Herschel Island, the red fox pair's home range extensively overlapped the home range of their Arctic fox neighbors. While red foxes tracked on Bylot Island survived several winters without expanding or leaving their home ranges, those on Herschel Island moved onto the sea ice and died. Overall, our results demonstrate low levels of interference competition between the two species in the High Canadian Arctic. When red fox density is low, as in our study areas where land protection prevents predator subsidization by anthropogenic food sources, Arctic and red foxes may be able to co-exist with limited antagonistic interactions. Our sample sizes were limited by the naturally low density of red foxes at their northernmost edge. Replication therefore is needed to fully understand winter space use and intraguild interactions in this species at its northern range limit.

L'expansion rapide de l'aire de répartition des prédateurs de la forêt boréale vers la toundra risque de perturber plusieurs processus écologiques locaux, notamment par le biais d'une compétition accrue entre espèces écologiquement similaires. Le renard roux (Vulpes vulpes) a étendu son aire de répartition vers le nord à travers tout l'Arctique canadien, induisant une compétition avec une espèce endémique, le renard arctique (V. lagopus). Nous avons étudié la compétition entre ces deux espèces, principalement la compétition par interférence, ainsi que les déplacements hivernaux des renards roux, à deux sites situés à la limite nordique de l'aire de répartition du renard roux. Nous avons combiné des données de télémétrie satellitaire et d'occupation des tanières des deux espèces étudiées à l'île Bylot (Nunavut) et à l'île Herschel (nord du Yukon). En accord avec nos prédictions, les domaines vitaux des renards roux étaient en moyenne 56 % plus grands que ceux des renards arctiques. Cependant, les renards roux n'ont pas exclu les renards arctiques des régions utilisées et ne les ont pas empêchés de se reproduire avec succès. À l'île Bylot, un chevauchement similaire des domaines vitaux au sein et entre les espèces indiquait que les renards arctiques n'évitaient pas les renards roux plus que leurs propres congénères. À l'île Herschel, le domaine vital du couple de renards roux chevauchait largement celui des renards arctiques voisins. Alors que les renards roux de l'île Bylot ont survécu plusieurs hivers sans agrandir ou quitter leur domaine vital, ceux de l'île Herschel se sont dispersés sur la banquise et sont morts. Dans l'ensemble, nos résultats démontrent un faible niveau de compétition par interférence entre ces deux espèces dans l'Arctique canadien. Dans nos aires d'étude, la protection du territoire empêche l'apport de nourriture d'origine anthropique qui pourrait soutenir des prédateurs. Lorsque la densité de renards roux est faible, les renards arctiques et roux pourraient coexister sans fortes interactions antagonistes. Nos tailles déchantillons étaient limitées par la faible densité de renards roux à leur limite septentrionale. Il faudra donc répliquer cette étude pour bien comprendre l'utilisation de l'espace en hiver et les interactions intraguildes du renard roux au nord de sa limite de répartition.

Sandra Lai, Chloé Warret Rodrigues, Daniel Gallant, James D. Roth, and Dominique Berteaux "Red foxes at their northern edge: competition with the Arctic fox and winter movements," Journal of Mammalogy 103(3), 586-597, (28 January 2022). https://doi.org/10.1093/jmammal/gyab164
Received: 2 September 2020; Accepted: 6 December 2021; Published: 28 January 2022
KEYWORDS
Arctic
Arctique
Argos telemetry
canidés
canids
Compétition par interférence
Den occupancy
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