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Vegetation diversity and the effect of fire on grassland communities in Odisha were evaluated, along with phenological behaviour in response to climatic factors. This study noted 3100 individuals from 63 grassland taxa under 12 families and 44 genera. Of these, 22 grass species and 11 non-grass species were found in burned grassland sites, while 13 grass species and 17 non-grass species were observed in unburned sites. About 81% of the examined individuals flowered in burned sites compared to 35% in unburned sites. The phytosociological investigation reveals that Imperata cylindrica, Cynodon dactylon, Mimosa pudica, and Dichanthium annulatum thrived and showed dominance after a severe fire. Phenological analyses revealed that flower initiation positively correlates with available nitrogen (r = 0.8, p < 0.01) and rainfall (r = 0.6, p < 0.01). However, a negative correlation was found between fruit senescence and soil moisture (r = -0.8, p < 0.01). Principal component analysis revealed that rainfall and available nitrogen are the main factors explaining phenological divergence in sampling sites. This case study on the interaction between phenological data and fire may help to conserve fire-resistant species and develop a conservation strategy for grassland taxa in fire-prone regions.
La diversité de la végétation et l'effet du feu sur les communautés de prairies en Odisha ont été étudiés, ainsi que le comportement phénologique en réponse au climat. Cette étude a - permis d'observer 3100 individus de 63 taxons de prairies appartenant à 12 familles et 44 genres. Du lot, 22 espèces herbacées et 11 autres espèces ont été trouvées dans les sites brûlés, tandis que 13 espèces herbacées et 17 autres espèces ont été observées dans les sites non brûlés. Environ 81% des individus examinés ont fleuri dans les sites brûlés, comparativement à 35% dans les sites non brûlés. L'enquête phytosociologique a révélé que Imperata cylindrica, Cynodon dactylon, Mimosa pudica et Dichanthium annulatum dominaient après un feu sévère. L'analyse phénologique a révélé que le début de la floraison était positivement corrélé avec la disponibilité en azote (r = 0,8, p < 0,01) et les précipitations (r = 0,6, p < 0,01). Toutefois, une corrélation négative a été trouvée entre la senescence des fruits et l'humidité du sol (r = -0,8, p < 0,01). L'analyse en composantes principales a révélé que les précipitations et l'azote disponible sont les principaux facteurs expliquant la divergence phénologique entre les sites. Cette étude de cas sur l'interaction entre les données phénologiques et le feu pourra aider à préserver les espèces résistantes au feu et à développer une stratégie de conservation pour les taxons de prairies dans les régions susceptibles au feu.
KEYWORDS: CEVSA-ES model, Extreme drought, water use efficiency, yangtze river basin, efficacité d'utilisation de l'eau, sécheresse sévère, modèle CEVSA-ES, bassin du fleuve Yangtsé
Water use efficiency (WUE) is critical for understanding the carbon-water coupling of ecosystems, yet its response to extreme droughts remains debated. This study applied the CEVSA-ES model to simulate WUE across the Yangtze River Basin from 2020 to 2022, assessing the effects of extreme drought. The results reveal a significant 12.67% decrease in WUE during summer, while extreme and severe drought areas in autumn experienced an 11% increase in WUE. Seasonal WUE variations were linked to evapotranspiration (ET) and gross primary productivity (GPP): in summer, increased ET led to WUE decline, while reduced ET in areas affected by autumn drought resulted in WUE increase. In contrast, areas with moderate to light drought in autumn saw continued ET increase and WUE decline. These findings suggest that WUE responses to drought depend on drought duration and severity: WUE tends to decline in the early stages of drought and increase in later stages, with the transition timing influenced by drought severity. This study underscores the need to account for the spatiotemporal heterogeneity of drought and its complex regulatory mechanisms on WUE in predicting future climate change effects.
L'efficacité d'utilisation de l'eau (WUE) est importante pour comprendre le couplage carbone-eau des écosystèmes, mais sa réponse aux sécheresses sévères demeure méconnue. Dans cette étude, le modèle CEVSA-ES a été utilisé pour simuler la WUE dans le bassin du fleuve Yangtsé entre 2020 et 2022 afin d'évaluer les effets des sécheresses sévères. Les résultats révèlent une diminution significative de 12,67% de la WUE en été, tandis que les zones affectées par des sécheresses sévères et extrêmes en automne ont connu une augmentation de 11% de la WUE. Les variations saisonnières de la WUE étaient influencées par l'évapotranspiration (ET) et la productivité primaire brute: en été, une augmentation de l'ET cause une diminution de la WUE, tandis qu'une diminution de l'ET dans les zones affectées par des sécheresses sévères en automne cause une augmentation de la WUE. Toutefois, les zones affectées par des sécheresses légères ou modérées en automne montrent une augmentation continue de l'ET ainsi qu'une diminution de la WUE. Ces résultats suggèrent que la réponse de la WUE à la sécheresse dépend de la durée et de la sévérité de la sécheresse: la WUE tend à diminuer dans les premiers stades d'une sécheresse, pour ensuite augmenter dans les stades plus avancés, plus ou moins tardivement selon la sévérité de la sécheresse. Cette étude souligne la nécessité de tenir compte de l'hétérogénéité spatiotemporelle de la sécheresse et de ses mécanismes régulatoires complexes sur la WUE afin de mieux prédire les effets des changements climatiques.
While biodiversity conservation in urban areas is a topic of great interest, few studies have focused on the role that urban conservation areas have for preserving biodiversity. Urban woodlands, which are patches of forest habitat confined within the city's boundaries, offer a promising approach to evaluate the importance of conservation areas within cities. Here, we examined the relationship between conservation status, forest structure and composition across 11 urban woodlands in Montréal, Canada. We used field surveys to assess biodiversity, canopy cover, and structural complexity for urban woodlands with a conservation status and those without. We found that Montréal's urban woodlands fostered similar levels of biodiversity regardless of conservation status. Similarly, all urban woodlands supported high proportions of native tree species despite differences in conservation status and associated management. Our results suggest that both conservation areas and non-status woodlands play an important role in safeguarding urban biodiversity. Woodlands with a conservation status, however, had higher canopy cover and vegetative complexity, but also contained higher average proportions of invasive trees, particularly Rhamnus cathartica (Common Buckthorn). While the high complexity in vegetation layers observed may provide habitat to native wildlife, these benefits may be limited by the high proportion of invasive trees.
La conservation de la biodiversité dans les zones urbaines est un sujet important, mais peu d'études se sont penchées sur le rôle des aires protégées urbaines à cet égard. Les boisés urbains, qui sont des parcelles forestières à l'intérieur des limites d'une ville, offrent l'occasion d'évaluer l'importance des aires protégées urbaines. Nous avons étudié la relation entre le statut de conservation et la structure et la composition forestières dans 11 boisés urbains à Montréal, Canada. Nous avons utilisé des relevés terrain pour évaluer la biodiversité, le couvert forestier et la complexité structurelle de boisés urbains avec ou sans statut de conservation. Nous avons trouvé que les boisés urbains de Montréal avaient des niveaux de biodiversité similaires sans égard à leur statut de conservation. De plus, tous les boisés urbains avaient des proportions élevées d'espèces indigènes, et ce, peu importe leur statut de conservation ou leur historique d'aménagement. Nos résultats suggèrent que les deux types de boisés (protégés ou pas) jouent un rôle important dans la conservation de la biodiversité urbaine. Toutefois, les boisés avec statut de conservation avaient un couvert forestier plus important et une plus grande complexité végétale. Ils avaient aussi une proportion moyenne d'espèces arborescentes envahissantes plus élevée, particulièrement Rhamnus cathartica (nerprun cathartique). Ainsi, alors que la complexité végétale élevée peut fournir des habitats à la faune indigène, ces bénéfices pourraient être limités par la proportion élevée d'espèces envahissantes.
This seven-year study investigated the effects of forest structure and fragmentation on the Calypso orchid (Calypso bulbosa) (Orchidaceae). The species was found to prefer growing sites in the interior of the forest and near small openings. Proximity to clear-cuts and to openings had no effect on reproductive success. High canopy cover and shrub cover reduced the number of plants, while high shrub cover reduced the number of flowering plants. This in turn may affect the behaviour of bumblebees (Bombus spp.), the main pollinators of the Calypso orchid, and their ability to find and pollinate a plant. The number of flowering and pollinated plants was higher in large populations than in small ones. The long-term reproductive success of large populations, as measured by flower and fruit production, was more stable than that of small populations. Despite its status as a strictly protected species, the Calypso orchid is threatened by forest management, particularly in privately owned forests. Nature-friendly harvesting methods, such as selection harvesting and small-gap harvesting without soil preparation, may prove to be appropriate forest management practices in the species' sites.
Cette étude sur sept ans s'est intéressée aux effets de la structure forestière et de la fragmentation sur le calypso bulbeux (Calypso bulbosa) (Orchidaceae). L'espèce préfère les sites au cœur des forêts et près de petites ouvertures. La proximité de coupes totales et d'ouvertures du couvert forestier n'avait pas d'effet sur le succès reproducteur. Un couvert élevé d'arbres et d'arbustes diminue le nombre de plantes, tandis qu'un couvert élevé d'arbustes diminue le nombre de plantes en floraison. Cela peut affecter le comportement des bourdons (Bombus spp.), les principaux pollinisateurs du calypso bulbeux, ainsi que leur capacité à trouver et polliniser les plantes. Le nombre de plantes en floraison et pollinisées était plus élevé dans les grandes populations que dans les petites. Le succès reproducteur à long terme des grandes populations, tel que mesuré par la production de fleurs et de fruits, était plus stable que celui des petites populations. En dépit de son statut d'espèce protégée, le calypso bulbeux est menacé par l'aménagement forestier, particulièrement dans les forêts privées. Des méthodes d'aménagement moins intensives, telles que les coupes sélectives et par petites trouées sans préparation de sol, pourraient être plus appropriées dans les sites où l'espèce se trouve.
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