Registered users receive a variety of benefits including the ability to customize email alerts, create favorite journals list, and save searches.
Please note that a BioOne web account does not automatically grant access to full-text content. An institutional or society member subscription is required to view non-Open Access content.
Contact helpdesk@bioone.org with any questions.
How ecological interactions vary across spatial and environmental gradients has received increasing attention in recent years, contributing to the revelation of the drivers of biodiversity. However, it is still unclear how the structure of ecological interactions varies across large spatial scales and which climatic factors are associated with such variation. Here, specific predictions were derived and tested to evaluate how climatic factors and latitude are associated with the structure of bat-fruit interaction networks throughout the Neotropical region. For each study site (n = 44 sites, encompassing 48 degrees of latitude), four metrics were used to describe the network structure (i.e., network size, connectance, modularity, and nestedness). In general, an increase in modularity and a decrease in connectance and nestedness was observed towards lower latitudes and in sites with lower precipitation seasonality. Moreover, plant richness within networks increased towards lower latitudes and in sites with higher annual precipitation, whereas bat richness increased at lower latitudes and in sites with lower precipitation seasonality. These findings partially confirm both energy and seasonality hypotheses and suggest that fruit-bearing plant richness and fruit availability associated with annual precipitation and precipitation seasonality can be important correlates shaping the structure of ecological interactions throughout the Neotropical region.
De plus en plus d'attention a été portée au cours des dernières années à la façon dont les interactions écologiques varient le long de gradients spatiaux et environnementaux, contribuant à révéler les facteurs explicatifs de la biodiversité. Cependant, les connaissances sont encore fragmentaires quant à la façon dont la structure des interactions écologiques varie à de grandes échelles spatiales et quelles variables climatiques sont associées à ces variations. Dans cette étude, des prédictions spécifiques ont été dérivées et testées afin d'évaluer comment les variables climatiques et la latitude sont associées à la structure de réseaux d'interaction chauves-souris–fruits dans le Néotropique. Pour chaque site d'étude (n = 44 sites, couvrant 48 degrés de latitude), quatre mesures ont été utilisées pour décrire la structure du réseau (i.e., taille, connexion, modularité et imbrication). En général, une augmentation de la modularité et une diminution de la connexion et de l'imbrication étaient observées aux latitudes plus basses et aux sites avec une saisonnalité plus faible des précipitations. En outre, la richesse végétale des réseaux augmentait aux latitudes plus basses et aux sites avec des précipitations annuelles plus élevées, tandis que la richesse en chauves-souris augmentait aux latitudes basses et aux sites avec une saisonnalité plus faible des précipitations. Ces résultats confirment partiellement les hypothèses liées à l'énergie et à la saisonnalité, et suggèrent que la richesse en plantes à fruits et la disponibilité de fruits associées aux précipitations annuelles et à la saisonnalité des précipitations peuvent être d'importants corrélats structurant les interactions écologiques dans le Néotropique.
We examined the changes in tropical forest diversity, structure and trait composition during primary succession after volcanic disturbance. Whilst many studies have examined early stages of succession, fewer have looked at a precisely dated older location: 200 years old in this instance. To do this, we established a 0.5 ha plot on the lower slopes of Gunung (Mount) Tambora (Sumbawa, Indonesia) in which we enumerated and identified all trees ≥ 10 cm dbh, determined their key traits and calculated forest above-ground biomass. Saplings (1.5–3.0 cm dbh) were enumerated in one quarter of this area. We recorded 214 stems ≥ 10 cm dbh within 21 taxa contributing to an above-ground biomass of 135 Mg ha–1. Most trees had light wood and broad distributions suggestive of early successional traits, but leaves were generally small; most trees were insect pollinated and animal dispersed as expected at later stages of succession. Saplings were variable in their density and showed some floristic similarity with adult trees, but differences indicated the future trajectory of succession. Our floristic and structural data from the poorly studied drier forests of eastern Indonesia show that this 200-year-old forest is still undergoing succession at a slow rate.
Nous avons examiné les changements de diversité, de structure et de composition des traits dans une forêt tropicale pendant la succession primaire suite à une éruption volcanique. Tandis que plusieurs études ont examiné les premiers stades de la succession, peu se sont attardées à des stades plus avancés: 200 ans dans le cas présent. Pour ce faire, nous avons établi un quadrat de 0,5 ha sur le bas de la pente du Gunung (Mont) Tambora (Sumbawa, Indonésie), à l'intérieur duquel nous avons énuméré et identifié tous les arbres ≥ 10 cm dhp, déterminé leurs traits principaux et calculé la biomasse forestière aérienne. Les gaulis (1,5 – 3,0 cm dhp) ont été dénombrés dans un quart du quadrat. Nous avons relevé 214 tiges ≥ 10 cm dhp appartenant à 21 taxons contribuant à une biomasse aérienne de 135 Mg ha–1. La plupart des arbres avaient du bois clair et une répartition étendue, suggérant des traits de début de succession, mais leurs feuilles étaient généralement petites et la plupart des espèces étaient pollinisées par des insectes et zoochores, tel qu'attendu pour les stades plus avancés de la succession. Les gaulis avaient une densité variable et une certaine similarité floristique avec les arbres adultes. Des différences indiquaient toutefois la future trajectoire successionnelle. Les données floristiques et structurelles que nous avons amassées concernant les forêts sèches peu étudiées de l'est de l'Indonésie montrent que la succession s'y poursuit, à un rythme lent, 200 ans après une éruption volcanique.
The Arasbaran Protected Area of northern Iran encompasses 160,000 ha of deciduous, broadleaved forest with 78,560 ha recently designated as a United Nations Educational, Scientific, and Cultural Organization's (UNESCO) Biosphere Reserve. Our study objectives were to (1) quantify whether anthropogenic pressures measurably impacted the structural complexity of Arasbaran forests and (2) determine which structural complexity indices were most sensitive to anthropogenic pressures in Arasbaran forests. We identified and sampled three study sites with high, moderate, and low levels of anthropogenic pressures and used nine forest structural indices to develop structural complexity indices. High anthropogenic pressure resulted in aggregated tree distribution, uniformity in tree sizes, and less heterogeneous forest structure. The structural indices particularly sensitive to anthropogenic pressure were diameter differentiation, height differentiation, Gini coefficient, and structural diversity. Structural complexity appears to be a useful method for quantifying the impacts of anthropogenic pressure on montane deciduous forests. Regular sampling of the diameter differentiation index, height differentiation index, Gini coefficient and structural diversity index should be integrated into conservation management plans for the Arasbaran Protected Area.
L'aire protégée d'Arasbaran, dans le nord de l'Iran, comprend 160,000 ha de forêt feuillue décidue, dont 78,560 ha ont récemment été désignés en tant que réserve de biosphère de l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture). Nos objectifs étaient (1) d'évaluer quantitativement si les pressions anthropiques affectaient la complexité structurelle des forêts d'Arasbaran et (2) de déterminer quels indices de complexité structurelle sont les plus sensibles aux pressions anthropiques dans les forêts d'Arasbaran. Nous avons identifié et échantillonné trois sites d'étude avec des niveaux de pression anthropique élevé, modéré et faible et nous avons utilisé neuf indices de structure forestière pour développer des indices de complexité structurelle. Une pression anthropique élevée résultait en une répartition agrégée des arbres, des tailles uniformes et une structure forestière moins hétérogène. Les indices structurels les plus sensibles à la pression anthropique étaient la différenciation du diamètre, la différenciation de la hauteur, le coefficient de Gini et la diversité structurelle. La complexité structurelle semble utile pour mesurer les effets des pressions anthropiques sur les forêts décidues de montagne. Un échantillonnage régulier de l'indice de différenciation du diamètre, de l'indice de différenciation de la hauteur, du coefficient de Gini et de la diversité structurelle devrait être intégré aux plans de gestion de la conservation de l'aire protégée d'Arasbaran.
Herbivory can induce changes in flower traits influencing the community of flower-visiting insects and ultimately impacting the plant's reproductive output. Here, we investigated how leaf herbivory on sweet pepper plants, Capsicum annuum L., by Diabrotica speciosa (Germar) adults influences the community of insect floral visitors and alters plant reproduction. In an experimental field, we found that flowers of herbivore-infested plants were less visited by insects than those of uninfested plants. A similar pattern was found for the abundance of the three most common species of floral visitors in the collections, Apis mellifera (Linnaeus), Toxomerus sp.1, and Trigona spinipes (Fabricius). The insect community associated with the flowers of herbivore-infested plants was distinct, less rich, and diverse than that of uninfested plants. Leaf herbivory also impacted flower abundance that likely influenced the visual attraction of insects. The changes in flower-visiting insect community associated with herbivore-infested plants coincided with a reduced number of fruits, which were smaller and contained fewer seeds than those from uninfested plants. Our results suggest that leaf herbivory by D. speciosa results in direct and indirect costs to the plants through modifications in abundance and composition of flower-visiting insect community.
L'herbivorie peut modifier les traits floraux et, ce faisant, influencer la communauté d'insectes visiteurs de fleurs et affecter le succès reproducteur des plantes. Nous avons étudié comment l'herbivorie des feuilles de poivron (Capsicum annuum L.) par des Diabrotica speciosa (Germar) adultes influençait la communauté d'insectes visiteurs de fleurs et altérait la reproduction des plants. Dans un champ expérimental, nous avons trouvé que les fleurs des plants infestés par des herbivores étaient moins visitées par les insectes que celles des plants non infestés. Un patron similaire a été trouvé pour l'abondance des trois espèces de visiteurs de fleurs les plus communes dans les collections, Apis mellifera (Linnaeus), Toxomerus sp.1 et Trigona spinipes (Fabricius). La communauté d'insectes associée aux fleurs des plants infestés par des herbivores était distincte, moins riche et diverse que celle des plants non infestés. L'herbivorie des feuilles a aussi affecté l'abondance de fleurs, qui a vraisemblablement influencé l'attraction visuelle des insectes. Les changements de la communauté d'insectes visiteurs de fleurs associés aux plants infestés par des herbivores correspondaient à un nombre plus faible de fruits, qui étaient plus petits et contenaient moins de graines que ceux des plants non infestés. Nos résultats suggèrent que l'herbivorie par D. speciosa entraîne des coûts directs et indirects pour les plants en modifiant l'abondance et la composition de la communauté d'insectes visiteurs de fleurs.
Contrast and aggregation are two components of spatial heterogeneity. To precisely determine the influence of varying nutrient heterogeneity on the foraging behavior of clonal plants, we selected Potentilla anserina L. as the material and designed different patch patterns, sizes and qualities. In Experiment 1, compared with random and uniform patch patterns, aggregation increased ramet density and biomass accumulation at the patch scale, but not at the plot scale. This implies that the adaptive responses of clonal plants to nutrient heterogeneity depend on spatial scale. We further designed three levels of patch size with the same fertilizer concentration at the patch scale in Experiment 2, and four levels of patch quality with the same total amount of fertilizer at the plot scale in Experiment 3. Increased ramet density and stolon growth rate within small patches in Experiment 2 demonstrated effects of heterogeneity on plant foraging responses at the patch scale, while no difference was found in Experiment 3. This means that the influence of patch size on ramet establishment and residence time was alleviated by patch contrast at larger spatial scales. Hence, spatial scale is a key factor determining the interactions between heterogeneous ecosystem components.
Le contraste et l'agrégation sont deux composantes de l'hétérogénéité spatiale. Afin de déterminer l'influence de l'hétérogénéité variable des nutriments sur le comportement de quête alimentaire de plantes clonales, nous avons sélectionné Potentilla anserina L. comme matériel et élaboré différentes répartitions, tailles et qualités de parcelles. Dans l'Expérience 1, comparativement aux patrons aléatoires et uniformes, l'agrégation a augmenté la densité des ramètes et l'accumulation de biomasse à l'échelle de la parcelle, mais pas à l'échelle du site. Cela implique que la réponse adaptative des plantes clonales à l'hétérogénéité de nutriments dépend de l'échelle spatiale. Nous avons ensuite élaboré trois niveaux de taille de parcelle avec la même concentration de fertilisant à l'échelle de la parcelle dans l'Expérience 2, et quatre niveaux de qualité de parcelle avec la même quantité totale de fertilisant à l'échelle du site dans l'Expérience 3. La densité plus élevée de ramètes et le taux de croissance plus élevé des stolons dans les petites parcelles de l'Expérience 2 a démontré les effets de l'hétérogénéité sur les réponses de quête alimentaire à l'échelle de la parcelle, alors qu'aucune différence n'a été notée dans l'Expérience 3. Cela signifie que l'influence de la taille de la parcelle sur l'établissement et le temps de résidence des ramètes était compensée par le contraste entre les parcelles aux échelles spatiales plus grandes. Ainsi, l'échelle spatiale est un facteur clé des interactions entre les composantes des écosystèmes hétérogènes.
Tropical dry forests play an important role in the storing of significant amounts of biomass and carbon. However, carbon storage in these forests is linked to biotic, edaphic and climatic factors as well as human interventions. The forest structure and carbon storage in relation to human interventions and soil properties were studied in tropical dry forest patches located in a transition region of the Similipal Biosphere Reserve, India. Random sampling of vegetation and soil was done in 30 plots of 50 × 20 m in size. A total of 41 adult tree species, 50 juvenile tree species and 28 climber species were recorded within the study area. The average carbon stock of the forest was 179.54 ± 9.56 Mg ha–1, of which adult trees were the highest contributors (55%) followed by soil organic carbon (36%), woody climbers (6%) and juvenile trees (3%). There was a significant effect of lopping, cutting of trees and soil properties on forest structure and carbon stock. This study confirms that anthropogenic disturbances and edaphic factors play a significant role in the variation of carbon stocks of biomass and soils in the forest.
Les forêts sèches tropicales jouent un rôle important dans le stockage de quantités importantes de biomasse et de carbone. Cependant, le stockage de carbone dans ces forêts est lié à des facteurs biotiques, édaphiques et climatiques, ainsi qu'aux activités humaines. La relation entre, d'une part, la structure forestière et le stockage de carbone et, d'autre part, les activités humaines et les propriétés du sol, a été étudiée dans des parcelles de forêt tropicale sèche situées dans une zone de transition de la Réserve de biosphère Similipal en Inde. L'échantillonnage aléatoire de la végétation et du sol a été fait dans 30 parcelles de 50 × 20 m. Un total de 41 espèces arborescentes adultes, 50 espèces arborescentes juvéniles et 28 espèces de lianes ont été enregistré. Le stockage moyen de carbone de la forêt était de 179,54 ± 9,56 Mg ha–1, duquel les arbres adultes étaient les principaux contributeurs (55%), suivis du carbone organique dans le sol (36%), des lianes ligneuses (6%) et des arbres juvéniles (3%). L'élagage et la coupe des arbres, de même que les propriétés du sol, avaient un effet significatif sur la structure forestière et le stock de carbone. Cette étude confirme que les perturbations anthropiques et les facteurs édaphiques jouent un rôle important dans la variation des stocks de carbone de la biomasse et es sols forestiers.
KEYWORDS: wildfires, Canadian national fire database, fire weather index, large fires, drought, boreal forest, Incendies forestiers, base de données nationale canadienne sur les feux de forêt, indice forêt-météo, grands feux, Sécheresse, forêt boréale
Exceptionally large areas burned in 2014 in central Northwest Territories (Canada), leading members of the Tłchǫ First Nation to characterize this year as ‘extreme’. Top-down climatic and bottom-up environmental drivers of fire behavior and areas burned in the boreal forest are relatively well understood, but not the drivers of extreme wildfire years (EWY). We investigated the temporal and spatial distributions of fire regime components (fire occurrence, size, cause, fire season length) on the Tłchǫ territory from 1965 to 2019. We used BioSIM and data from weather stations to interpolate mean weather conditions, fuel moisture content and fire-weather indices for each fire season, and we described the environmental characteristics of burned areas. We identified and characterized EWY, i.e., years exceeding the 80th percentile of annual area burned for the study period. Temperature and fuel moisture were the main drivers of areas burned. Nine EWY occurred from 1965 to 2019, including 2014. Compared to non-EWY, EWY had significantly higher mean temperature (>14.7°C) and exceeded threshold values of Drought Code (>514), Initial Spread Index (>7), and Fire Weather Index (>19). Our results will help limit the effects of EWY on human safety, health and Indigenous livelihoods and lifestyles.
Des superficies exceptionnellement vastes ont brûlé en 2014 dans le centre des Territoires du Nord-Ouest (Canada), ce qui a conduit les membres de la Première Nation Tłchǫ à qualifier cette année d'« extrême». Les facteurs climatiques descendants et les facteurs environnementaux ascendants expliquant le comportement du feu et les superficies brûlées en forêt boréale sont relativement bien connus, mais pas les facteurs associés aux années de feu extrêmes (EWY). Nous avons étudié les distributions temporelles et spatiales des composantes du régime des feux (occurrence, taille, cause, durée de la saison de feu) sur le territoire Tłchǫ de 1965 à 2019. Nous avons utilisé BioSIM et des données de stations météo pour interpoler les conditions météorologiques moyennes, la teneur en humidité du combustible et des indices forêt-météo pour chaque saison de feu et nous avons décrit les caractéristiques environnementales des zones brûlées. Nous avons identifié et caractérisé les EWY, c.à-d., les années dépassant le 80e percentile des superficies annuelles brûlées de la période d'étude. La température et la teneur en humidité du combustible étaient les principaux déterminants des superficies brûlées. Neuf EWY sont survenues entre 1965 et 2019, incluant 2014. Les EWY se différencient des autres années par une température moyenne significativement plus élevée (> 14,7°C) et par le dépassement de valeurs seuils de l'indice de sécheresse (> 514), de l'indice de propagation initiale (> 7) et de l'indice forêt-météo (> 19). Nos résultats aideront à limiter les effets négatifs des EWY sur la sécurité et la santé des personnes ainsi que sur le maintien des moyens de subsistance et du mode de vie autochtones.
This article is only available to subscribers. It is not available for individual sale.
Access to the requested content is limited to institutions that have
purchased or subscribe to this BioOne eBook Collection. You are receiving
this notice because your organization may not have this eBook access.*
*Shibboleth/Open Athens users-please
sign in
to access your institution's subscriptions.
Additional information about institution subscriptions can be foundhere