Vicente Daniel Crespo, María Ríos, Rafael Marquina-Blasco, Plini Montoya
Geodiversitas 45 (20), 589-641, (9 November 2023) https://doi.org/10.5252/geodiversitas2023v45a20
KEYWORDS: Gliridae, Iberian Peninsula, MN4, Rodentia, biostratigraphy, palaeocology, Gliridae, péninsule ibérique, MN4, Rodentia, biostratigraphie, paléocologie
The Campisano Ravine in the Ribesalbes-Alcora Basin (Spain, Early Miocene, Biozone C, MN 4) yielded a highly diverse and abundant assemblage of dormice, composed by sixteen taxa belonging to nine different genera, detailed as follows: three species of the genus Microdyromys De Bruijn, 1966 (M. legidensis Daams, 1981, M. koenigswaldi De Bruijn, 1966, and M. aff. monspeliensis Aguilar, 1977), we extend here the stratigraphic range of M. aff. monspeliensis; two taxa of Prodryomys De Bruijn, 1966 (P. aff. satus Mayr, 1979, and P. aff. remmerti Aguilar & Lazzari, 2006), we increase here the known stratigraphic distribution of P. aff. satus and report for the first time P. aff. remmerti in the Iberian Peninsula and biozone MN4; Bransatoglis cf. infralactorensis Baudelot & Collier, 1982, which we found for the first time in the Iberian Peninsula; two species of the genus Peridyromys Stehlin & Schaub, 1951: P. murinus (Pomel, 1853), the most common dormouse in the basin and P. darocensis Daams, 1999, with its youngest known record; Pseudodryomys ibericus De Bruijn, 1966, less abundant here than in other similar sites; three species of the genus Simplomys: S. simplicidens (De Bruijn, 1966), the most abundant representant of this genus in this basin, S. julii (Daams, 1989), more common than expected for the Iberian Peninsula, and the least frequent S. meulenorum García-Paredes, Peláez-Campomanes & Álvarez-Sierra, 2009; Armantomys aragonensis De Bruijn, 1966, scarcer here than in other Iberian basins; two species of the genus Glirudinus: the largest and rarest G. undosus Mayr, 1979, and the smaller, more common but occurring only in the second local area Cb G. modestus (Dehm, 1950); and finally, Myoglis cf. antecedens Mayr, 1979, which is cited for the first time in the basin. Additionally, the palaeoecological significance of this assemblage is discussed.
Ils sont partout! L'exceptionnelle biodiversité des loirs au Miocène inférieur du bassin de Ribesalbes-Alcora (Espagne).
Le ravin de Campisano dans le bassin de Ribesalbes-Alcora (Espagne, Miocène inférieur, Biozone C, MN 4) a donné un assemblage très diversifié et abondant de loirs, composé de seize taxons appartenant à neuf genres différents, détaillés comme suit: trois espèces du genre Microdyromys De Bruijn, 1966 (M. legidensis Daams, 1981, M. koenigswaldi De Bruijn, 1966, et M. aff. monspeliensis Aguilar, 1977), nous étendons ici l'extension stratigraphique de M. aff. monspeliensis; deux taxons de Prodryomys De Bruijn, 1966 (P. aff. satus Mayr, 1979, et P. aff. remmerti Aguilar & Lazzari, 2006), nous augmentons ici la distribution stratigraphique connue de P. aff. satus et rapportons pour la première fois P. aff. remmerti dans la péninsule ibérique et la biozone MN4; Bransatoglis cf. infralactorensis Baudelot & Collier, 1982, que nous avons trouvé pour la première fois dans la péninsule ibérique; deux espèces du genre Peridyromys Stehlin & Schaub, 1951: P. murinus (Pomel, 1853), le loir le plus commun du bassin et P. darocensis Daams, 1999, avec son plus jeune signalement connu; Pseudodryomys ibericus De Bruijn, 1966, moins abondant ici que dans d'autres sites similaires; trois espèces du genre Simplomys: S. simplicidens (De Bruijn, 1966), le représentant le plus abondant de ce genre dans ce bassin, S. julii (Daams, 1989), plus commun que prévu pour la péninsule ibérique, et le moins fréquent S. meulenorum García-Paredes, Peláez-Campomanes & Álvarez-Sierra, 2009; Armantomys aragonensis De Bruijn, 1966, plus rare ici que dans d'autres bassins ibériques; deux espèces du genre Glirudinus: le plus grand et le plus rare G. undosus Mayr, 1979, et la plus petite, plus commune mais présente uniquement dans la deuxième zone locale Cb G. modestus (Dehm, 1950); et enfin, Myoglis cf. antecedens Mayr, 1979, qui est citée pour la première fois dans le bassin. En outre, la signification paléo-écologique de cet assemblage est discutée.